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Voici pourquoi la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le Golan est légale

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

La reconnaissance par le Président Trump de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan a été condamnée par l’Union européenne, et pourtant, elle est légale, explique le Secrétaire d’Etat Mike Pompeo dans le Wall Street Journal.

Les dirigeants ont qualifié la décision d’ « invalide », d’ « illégitime » et d’ « absolument sans valeur ». Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a qualifié l’annexion du Golan par Israël en 1981 de « nulle et non avenue et sans effet juridique international ».

Ces affirmations sont sans fondement juridique. C’est du verbiage.

Pratiquement tous les pays ont cité la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui définit un cadre pour parvenir à la paix au Moyen-Orient.
Le préambule de la résolution 242 parle de « l’inadmissibilité de l’acquisition d’un territoire par la guerre ».

Pourquoi la proclamation du Président Trump sur le Golan est-elle tout à fait conforme à la Résolution 242

La résolution 242 a été durement négociée, puis acceptée en 1967 par toutes les parties belligérantes de la guerre des Six Jours.
Toutes, vraiment ? La Syrie, qui contrôlait le Golan avant le conflit n’a pas signé. Elle est restée sur la touche jusqu’en 1973 lorsque, avec ses alliés arabes, elle a lancé et perdu la guerre de Yom Kippour.
Après cette défaite, la Syrie a signé la résolution 338, qui a rendu la 242 applicable à tous – et qui est la seule résolution de fond à laquelle tous les combattants ont souscrit.

Ce que dit la résolution 242

La résolution 242 appelle les parties à négocier une paix juste et durable, qui reconnaisse le droit de tous les pays, y compris Israël, de vivre « à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, sans menaces ni actes de force ».
Elle prévoit qu’Israël se retirerait de certains territoires capturés en 1967.

Ce que n’impose pas la résolution 242

La résolution ne dit pas qu’Israël se retire nécessairement de tous les territoires, la condition étant spécifiquement qu’Israël vive « sans menaces ni actes de force », « dans des frontières sûres et reconnues ».
Certains des anciens ennemis d’Israël ont poursuivi la paix de bonne foi, et Israël s’est retiré des territoires qu’il avait conquis en 1967. Exemple, la péninsule du Sinaï, conformément aux accords de Camp David de 1979 avec l’Égypte.
La Syrie est une autre histoire. En paroles et en actes, Damas rejette depuis 52 ans le cadre de négociation de la Résolution 242.
Elle maintient un état de guerre avec Israël depuis qu’Israël est devenu indépendant en 1948.
C’est un client de l’Iran et l’un des régimes les plus brutaux au monde.
Le préambule de la Résolution 242 n’existe pas dans le vide. Il s’inscrit dans un cadre plus large dans lequel les parties s’efforcent d’établir une paix négociée.
Ainsi, les résolutions 242 et 338 n’excluent pas la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan en tant que résultat du processus envisagé mais en tant que moyen d’y parvenir.

En affirmant la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, le président a agit conformément à la résolution 242, puisqu’elle offre à Israël la seule « frontière sûre et reconnue » qui puisse exister dans les circonstances – ce qui est l’objectif clairement énoncé de la résolution 242.

Bachar Assad, l’un des dictateurs les plus cruels et les plus brutaux du siècle dernier, est resté au pouvoir.

Si Israël ne gardait pas le contrôle du Golan, l’Iran, le plus grand État parrain du terrorisme au monde, ou l’un de ses mandataires, gagnerait le terrain stratégique.

Le monde, et en particulier l’UE, est confronté à un choix facile :

un dictateur d’un État qui ne fonctionne pas ou
un allié pacifique et démocratique.

« Ils ont encore le temps de choisir cette dernière option, terminent Mike Pompeo et David Friedman, l’ambassade des Etats-Unis en Israël, co-auteur de l’article, et nous les encourageons à le faire. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Voir en ligne : https://www.dreuz.info/2019/05/16/v...