Il est de tradition de présenter ses vœux
Dès le premier jour de chaque nouvelle année,
Mais les traditions sont l’objet de désaveu :
La bien-pensance les décrète surannées.
Nonobstant j’y sacrifie pour vous souhaiter,
Une fin de règne qui soit des plus rapides,
Il n’a que trop duré, vous avez tout raté,
De vos traces laissées, tout demeure insipide.
Monsieur le président, quelle qu’en soit la cause,
Il nous faudra quand même la précipiter,
Un terme doit être mis à votre narcose
Pour que nous retrouvions notre félicité.
Aurez-vous alors pris, au moment fatidique,
Conscience de votre pusillanimité,
De tout ce que vos actes frisaient d’impudique,
De vos frasques teintées de ridiculité ?
Votre image laissée à la postérité
Sera celle d’un pantin désarticulé…
Avant qu’un vent mauvais puisse vous emporter,
Seule une démission pourrait nous consoler. (29/11/14)