Notre Kéké président à nous qu’on a dispose désormais d’un palmarès diplomatique vertigineux.
Il était déjà la risée de l’ensemble du Sud global, il est maintenant complètement carbonisé en Occident. Occident qui supportait déjà assez mal son style m’as-tu vu et cette façon bizarre de peloter systématiquement et en permanence ses interlocuteurs. Mais voilà qu’il vient de leur faire une nouvelle démonstration spectaculaire, à la fois de son narcissisme d’adolescent attardé, et de son incompétence radicale en matière diplomatique.
On se rappelait la diffusion publique de ses entretiens avec Vladimir Poutine, ses inconséquences africaines, sa demande à la cantonade d’être invité au sommet des BRICS, sa stupéfiante proposition de coalition internationale à Nétanyahou, la fâcherie avec le Maroc, les palinodies avec l’Algérie qui l’ont vu violer avec constance tous les usages.
Voilà qu’il vient maintenant de déclarer tout seul au nom de l’OTAN, la guerre à la Russie. L’écoute de sa conférence établit de manière aveuglante qu’il ne comprend rien à l’organisation et à la marche du monde. Mais plus grave encore, qu’il n’a absolument aucune idée de ce qu’implique sa foucade. Il ne sait pas comment fonctionne les États, n’a rien compris à ce que c’est que la guerre, et les implications de la dissuasion nucléaire ne sont même pas arrivées jusqu’à son cerveau.
Chez nos alliés européens, mélange de réalistes et de trouillards, c’est la débandade, et tout le monde l’a envoyé à la pêche. Sa petite cour s’est raccrochée aux branches en avançant ridiculement l’idée que c’était un message envoyé à Poutine. Outre qu’Emmanuel Macron ne s’adresse exclusivement qu’à son nombril, on imagine la réaction du président russe avec cette démonstration que l’OTAN et l’Europe ne bougeront pas. « Envoyer des sous et des armes, peut-être si on en trouve au fond de nos tiroirs, mais des soldats sur le terrain, faut pas déconner. »
Pour essayer de donner corps à cette imbécillité du fake-président, les médias aux ordres ont ressorti les vieux débris néocons de la naphtaline avec en tête le plus répugnant d’entre eux Bernard Kouchner. Alors que dans le même temps, même Chevènement, pourtant souteneur fanatique de Macron, jugeait en prenant la pose le moment venu de quitter le navire.
Une France devenue un bateau ivre.
🎶 C’est comment qu’on freine
🎶 Je voudrais descendre de là
C’est comment qu’on freine🎶