J’en ai vraiment assez de tes objurgations :
Tu me prends vraiment pour un pauvre benêt,
Il faudrait que je me plie à tes injonctions…
D’un âne je n’ai pas encore le bonnet.

Tu m’intimes tes ordres que je ne suis pas,
Car j’estime que priment bien mes intentions…
Il faudrait que je te suive dans tous tes pas ;
Et non ! Ma liberté est ma seule passion.

Et tu reviens à cet unique fondement
Que tu n’agis toujours que pour mon seul bien-être…
Mais laisse moi conduire, seul, l’événement
Qui se présenterait et dont je suis le maître.

J’ai depuis longtemps atteint l’âge de raison
Et je n’ai nul besoin de soi-disant conseils :
J’assume tous mes actes et leur déclinaison
Et sans quelque prétendu ingénieur-conseil.

Cessons de m’ôter mes responsabilités :
Qu’importe si je tombe dans quelque travers,
Je serai coupable, mais fier d’avoir été,
Même si la fin vient d’un coup de révolver. (4/09/2018)