On ne pourra pas dire "On ne le savait pas !"
Et ceux qui le diront ne sont que des menteurs,
On le savait déjà, dès ses tout premiers pas,
Qu’il était le plus vicieux des usurpateurs.
Bien sûr il pourra invoquer comme une excuse
Que la crise était là avant son élection,
Bien sûr il peut clamer "C’est Sarko que j’accuse
D’avoir fait de l’État un lieu de concussions…"
Partout où il a mis ses gros sabots, dondaine,
Il s’est stupidement constamment fourvoyé,
Il a eu beau conter quelques menues fredaines,
Sa résipiscence fut un mol oreiller.
Quant à la Taubira, elle n’a jamais su
Qu’il pouvait y avoir une affaire d’écoute :
Qu’on ne la titille plus jamais là-dessus,
Car sa justice doit passer coûte que coûte.
En se gargarisant d’avoir deux doctorats,
Elle devait passer pour femme très savante,
Elle n’en a jamais eu* pourtant Taubira,
Le mensonge lui sied comme récidivante.
Et les quarante-sept autres clowns de ministres
Ont été de notre Grand Guignol figurants,
Il n’y eut jamais un aussi ample sinistre…
Allez ! Tous démission ! Vite, rompez les rangs ! (28/03/14)
Cf. Ph. Bilger : "Contre la justice laxiste"