Avec la retraite par répartition, l’actif ne paye pas pour sa retraite future mais pour celle du retraité actuel. La pérennité du système dépend donc du nombre d’actifs qui rentrent dans le mécanisme. Or, ce système instauré en France par le gouvernement du maréchal Pétain à partir de 1941 a été sacrifié depuis plusieurs dizaines d’années par l’abandon d’une politique nataliste entraînant un déclin démographique de la population autochtone.
La « ténébreuse alliance » du capitalisme international et du socialisme international a vu dans une immigration-invasion massive un pseudo-remède alliant « les avantages » (pour eux) de détruire les identités et les nations, édifier la société matérialiste de consommation, tout en affirmant régler ainsi le problème du financement des retraites.
Mais l’immigration ne peut remplacer la natalité. Voilà pourquoi.
Le système des retraites et de dépenses de santé pour les retraités est une pyramide de Ponzi [Système de Ponzi – du nom du célèbre escroc italien Charles Ponzi – qui consiste pour des fraudeurs à rémunérer les investisseurs de la première heure avec les fonds des souscripteurs plus récents. NDLR]. La déflation démographique rend impossible toute stabilisation des comptes publics avec l’entretien d’un tel système social. Même avec dix ans de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, les coupes drastiques dans le service public n’ont pas suffit à réduire significativement le déficit. La hausse des dépenses de retraites et de santé engloutissent tous les efforts budgétaires. Comme dans tout schéma de Ponzi, l’argent à faire rentrer dans la pyramide suit une croissance exponentielle. Selon le rapport de l’ONU pour les migrations de remplacement, la pression du système de retraites va s’accentuer significativement à partir de 2020 pour la France. Il est notable que le système de sécurité sociale partage les mêmes caractéristiques que le système de retraite dans la mesure où la nécessité de soins est fortement corrélé à la vieillesse.
L’ensemble des pensions de vieillesse et de survie s’élève à 308 milliards d’euros en 2016, soit environ un septième du produit intérieur brut (PIB) et près d’un quart du total des dépenses publiques. En 2016, les masses financières de pensions augmentent de 1,5 % en euros constants. (Chiffres issus du rapport 2017 et 2018 du service de la statistique publique du DREES.Le nombre de retraités de droit direct en France croit continuellement de 149 000 par an.)
Officiellement, l’immigration est utilisée comme levier pour augmenter la population active. L’ONU prévoit trois scénarios pour la France :
– pour maintenir la population active constante, 5.5 millions d’immigrés supplémentaires seront nécessaires d’ici 2050.
– pour garder un retraité pour trois actifs, 16 millions d’immigrés supplémentaires seront nécessaires d’ici 2050.
– pour conserver le système de retraite de 1995, 93 millions d’immigrés supplémentaires seront nécessaires d’ici 2050.
Officieusement, l’immigration ne règle pas le problème des retraites et accentue sur le long terme les difficultés budgétaires. Elle est en vérité utilisée pour gonfler artificiellement la consommation du pays de sorte à faciliter ses capacités d’endettement. Le système de base n’étant pas viable et l’immigration étant incapable de remplacer en terme de productivité la population d’origine sur des volumes nécessaires d’immigrés aussi gigantesques, l’endettement devient l’enjeu majeur pour gagner du temps. L’immigration est le rouage permettant au système d’endettement de perdurer en ajustant la population sur le territoire, et donc le PIB, et donc la croissance économique. Dans cette optique, l’immigration de qualité n’existe pas. Aucun monde ne peut fournir 200 000 immigrés de qualité chaque année pour un seul pays. Dans cette pyramide de Ponzi migratoire, la quantité est le seul facteur : le plus est le mieux.
Par exemple, lorsque des visas étudiants sont délivrés, on pensera d’abord à la consommation qui découlera de cette arrivée d’étudiants étrangers sur le sol français. A partir des années 80, la dérégulation bancaire devient fondamentale pour permettre de créer et gérer de tels volumes de dettes.
Du fait de la déflation démographique, les retraités et les actifs proches de la retraite, deviennent un corps électoral de plus en plus conséquent. Ils votent en conséquence pour leur intérêt de classe d’âge : maintenir leur propre niveau de vie au détriment des générations suivantes.
La reddition des français s’expliquent principalement par leur volonté de continuer à bénéficier d’un système de retraite et de santé qui est en inadéquation totale avec le modèle démographique choisi. Pour certaines tranches de l’électorat, l’objectif est clairement de jouir des derniers instants de cette construction frauduleuse et de laisser les générations suivantes gérer les conséquences de ces choix irresponsables.
Une politique de retour au pays pour les immigrés et descendants d’immigrés inassimilés permettrait une bouffée d’air budgétaire, mais entraînerait une récession et une déflation brutales du fait de la décroissance démographique et donc de la diminution de la consommation. Une telle situation ne permettrait plus l’endettement. Par conséquent, l’excédent budgétaire primaire devrait être atteint dès le début de la mise en place de la politique de retour au pays.
Une politique sensée serait donc articulée sur trois axes :
Enclencher le retour aux pays pour les immigrés inassimilés, avec des systèmes tels que la privation d’allocations sociales et la déchéance de nationalité pour les condamnés à des crimes et délits. Les volumes concerneraient alors 25 % de la population immigrée d’origine africaine, très majoritairement les hommes. De telles politiques s’accordent bien avec des populations bénéficiant de la double-nationalité.
Mener une politique nataliste forte, avec des mesures telles que les crèches sur les lieux de travail, la promotion du télé-travail, une transformation du système d’allocations sociales pour privilégier les familles faisant deux à trois enfants. La facilité d’accès au logement du fait de la récession démographique entraînée par la politique de retour au pays permettrait de desserrer l’étau financier sur les jeunes couples.
Réduire les retraites progressivement, permettant de gagner le temps indispensable au rétablissement du taux de fécondité des françaises.
Malgré l’urbanisation galopante et le massacre de nos paysages, le choix de la décroissance démographique serait catastrophique. Le rétablissement du taux de fécondité est crucial pour permettre de gérer de concert la question migratoire et la question des retraites.
Peter Columns