C’est en effet la seule bonne façon d’avancer, c’est bel et bien de regarder la direction que l’on prend !

Donald Trump ou l’appel aux Européens

Une nouvelle fois un discours de Donald Trump, prononcé à la tribune de l’ONU, a stupéfié les Européens. Il fait écho au discours du vice-président américain J.D. Vance à la conférence de Munich en février de cette année durant lequel il avertissait les Européens des dangers à ne pas contrôler leurs frontières et les flux migratoires. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’a pas pris des pincettes. Jugez-en plutôt : « Je regarde Londres où vous avez un maire terrible, un maire terrible, vraiment terrible. Et la ville a tellement changé. Maintenant ils veulent instaurer la charia » ou encore « L’Europe est en grande danger. Elle a été envahie par une vague d’immigrés clandestins comme le monde n’en a jamais connu… et, par choix politiquement correct, elle ne fait rien ». Pour finir par une adresse aux dirigeants européens qui ne font rien « Vos pays vont droit en enfer ». Ce discours est très important puisque c’est la première fois que le premier personnage des États-Unis met en pleine lumière un projet jusqu’ici passé sous silence. Car ce discours n’est pas né de nul part. Il n’est pas l’œuvre d’un fou ou d’un fasciste comme se sont empressés de le qualifier les médias français. Il est au contraire le résultat d’une longue réflexion au sein des élites américaines, républicaines mais aussi démocrates. Mais jusqu’à présent il restait confiné dans les cercles restreints des experts et des militaires de Washington. À partir du début des années 2000 le Pentagone mais également, cela est moins connu, le ministère de la Défense nationale du Canada, ont travaillé sur des scénarios de guerre civile en Europe découlant d’une immigration incontrôlée. La France était particulièrement étudiée. Le constat était sans appel. À plus ou moins brève échéance, le vieux continent serait en proie à des troubles intérieurs d’une grande violence qui pourraient s’apparenter à une guerre civile. Loin de s’en émouvoir les analystes y voyaient une opportunité à saisir afin…. de maintenir aux États-Unis comme au Canada la prédominance de la population blanche. En effet, pour eux il ne faisait aucun doute que ces événements en Europe provoqueraient une immigration massive de la population autochtone européenne vers les Amériques. Une immigration majoritairement jeune, blanche et diplômée. Une nouvelle ruée vers l’Ouest en quelque sorte. Depuis lors rien n’est venu contredire ces prévisions. Mais le fait que Donald Trump soit le premier président à reprendre publiquement les conclusions des études menées depuis 20 ans devrait inquiéter les Européens. Non seulement cela indique qu’aux yeux des Américains l’Europe est désormais au bord du gouffre mais surtout qu’ils se préparent à faire face aux conséquences. Il faut y voir moins un avertissement pour réveiller les Européens qu’une invitation à se préparer à partir. De la même manière que Vladimir Poutine travaille les opinions publiques européennes par des opérations de déstabilisation, les propos de Donald Trump relèvent de la même stratégie. L’objectif est de préparer les esprits que le pire est à venir. Il y a fort à parier que dans les mois et les années qui viennent cette administration Trump, mais également celles qui lui succéderont, va mettre en place les modalités qui permettront d’accueillir des millions d’Européens parallèlement à la dégradation de la situation en Europe. Oui, ce discours du 23 septembre 2025 n’est pas prophétique. Il est historique.

D.B.