Il est très sympathique, François Rebsamen,*
S’autosatisfaisant de sa propre indigence :
Il lui suffira de dire à tout son "Amen !"
Pour se persuader de son intelligence.

Il répète à l’envi les mots du président :
"Il faut que…", ressassés déjà depuis longtemps,
Tous nos gouvernants sont en effet sur les dents
Pour tuer les espoirs que l’on attendait tant.

Ministre du Travail, on le voit bien à l’œuvre :
L’emploi et le chômage trouvent l’équilibre
Lorsqu’il nous fait encore avaler des couleuvres
Dans le viseur rouillé de son maigre calibre.

Il a le sourire placide d’un chanoine,
Rassurant, engageant, digne de bonne foi,
Mais pris au piège, son teint vire à la pivoine :
On trompe les Français mais jamais par deux fois.

Son manque de charisme a du Jean-Marc Ayrault,
Il en a la mèche et le peu de volonté…
Du Travail peut-il être encore le héraut
Dans un pays pourri et si désenchanté ? (20/08/14)

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