Il n’est de secret pour personne que derrière l’idéologie « antiraciste », indigéniste ou woke, se cache la haine. Tout ce qui s’apparente à la norme sociale de l’ancien monde – homme blanc, chrétien, hétérosexuel… – est haï. Nombre de militants de ces mouvances d’extrême-gauche accusent les religions, notamment catholique et protestante, d’être responsables des discriminations basées sur le sexe et la race. Au Canada, de nombreuses églises sont parties en flammes dans les incendies géants qui ont ravagé le pays ces dernières semaines.

C’est dans ce contexte que la directrice de la British Columbia Civil Liberties Association (BCCLA) a fait preuve d’une indécence outrancière en commentant une photo d’église en flammes par les mots suivants : « Burn it all » (Brûlez-les toutes). Devant l’ampleur de la polémique déclenchée par ses propos, elle a décidé de démissionner. C’est le moins qu’elle pouvait faire. Mais il ne semble pas qu’elle ait présenté ses excuses aux églises catholique et protestantes visées. La BCCLA tente de retourner les choses à son avantage en présentant son ancienne dirigeante comme une victime, puisqu’elle est femme et d’origine indienne.

Il est inquiétant de voir la facilité avec laquelle ces militants professent des messages de haine sur les réseaux sociaux, et prétendent lutter contre des discriminations en discriminant à tout-va.

Cet épisode n’est pas sans rappeler, le tweet haineux de deux membres hauts placés de l’UNEF alors que Notre Dame brûlait, et les actes de haine envers les catholiques, bien plus nombreux en France que les actes de racisme ou de haine contre les musulmans.