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Quand des ténors de la droite parrainent Macron

, par  Alexandre Massaux , popularité : 3%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Hier après-midi, les premiers parrainages validés ont été publiés sur le site du Conseil Constitutionnel . Ils sont en tout 313 ont été pour l’instant validés. Les candidats ont jusqu’au 4 mars pour en collecter 500. Ces signatures peuvent venir de différents types d’élus tels que les maires, les députés, sénateurs ou les conseillers départementaux et régionaux . Certains points, dont des ralliements de la droite à Macron, sont déjà à soulever.

Des maires parmi les premiers soutiens du candidat non déclaré Macron

Sur les 313 signatures déjà validées, 105 sont données en faveur du président sortant Emmanuel Macron, le positionnant ainsi comme celui qui a le plus de parrainages à l’heure actuelle. S’il n’a pas encore reçu tous les parrainages de la majorité LREM au Parlement, il a reçu des soutiens intéressants.

En effet, le maire de Nice ex-LR Christian Estrosi a parrainé le président Macron. Ce choix n’est pas une surprise compte tenu des relations tendues qu’il avait avec les républicains. Plus surprenant, est le soutien du maire de Toulon Hubert Falco au président sortant. Toulon est l’un des principaux bastions de la droite LR (Falco a été élu dès le premier tour en 2014 , et en 2020 ). Le ralliement de son maire reste un coup porté à la droite.

En toute transparence et sans suspense, j’ai décidé d’officialiser mon soutien à la candidature d’@EmmanuelMacron en le parrainant. pic.twitter.com/96ZsLchEmW

— Christian Estrosi (@cestrosi) February 1, 2022

On peut constater que le centrisme que Pécresse souhaite incarner n’a pas suffi pour ramener à la maison LR cette droite macron-compatible.

Néanmoins, en étant parmi les premières signataires, ces maires figurent parmi les premiers soutiens de Macron à la présidentielle à un moment où le propre camp du président ne lui a pas encore donné toutes ses signatures ; et ce d’autant plus que Macron ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat.

Une dévotion qui est troublante, surtout pour des maires d’une des régions les plus ancrées à droite.

Marine Le Pen et un certain nombre d’autres candidats en difficulté

Un autre point à constater est la difficulté de certains candidats à obtenir ces signatures, Marine Le Pen tout particulièrement. Elle en a seulement deux, moins qu’Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon qui en ont chacun 14. Ces derniers en ont moins que Jean Lassalle (15 signatures). Marine Le Pen est au même niveau que la candidate Hélène Thouy du parti animaliste.

Le fait que les parrainages soient publics est l’une des causes de cette difficulté rencontrée par les partis antisystème. Dans un contexte où les collectivités locales restent dépendantes des subventions de l’État (et donc in fine de Paris), il est risqué pour un élu local de donner des parrainages publics à des candidats « sulfureux ».

Gaspard Kœnig et Rafik Smati sans signatures

Les deux candidats ayant des points de vues libéraux n’ont pour l’instant aucun parrainage validé. Là encore la logique de parti et les signatures publiques n’incitent pas à voter pour des candidats plus originaux.

Voir en ligne : https://www.contrepoints.org/2022/0...