Monsieur le Président, il me faut une prime
Pour avoir dénoncé depuis bien trop longtemps
Vos facéties et tout ce qui bien sûr y rime :
Versez la moi vite, il me faut gagner du temps !
Faute de quoi, il me faudrait, en mes pamphlets,
Étaler toujours mieux l’inique impéritie
Qui a présidé comme de beaux camouflets
A la gestion de vos meilleures inepties.
Vous eûtes sans doute pu mieux les éviter
Si, plutôt que d’y plonger toujours davantage,
Mes conseils vous eussiez pu mieux les écouter…
Hélas ! plus grands sont devenus tous vos ratages !
Et vous baignant dans le plus grand marasme :
Plus personne vraiment ne peut plus croire en vous…
Vous vivez seulement de vos propres fantasmes
Avec ceux des vôtres restés au garde-à-vous.
Monsieur le Président, donnez moi cette prime :
Elle paiera les conseils que j’ai prodigués…
Je ne les dirai pas, sauf s’il faut que j’imprime,
Si je ne l’obtiens pas, ce qui peut vous flinguer. (19/12/2018)