Pour canarder Da’ech, il n’a pas attendu
Que se réveillent les nains se tenant la main.
Poutine y est allé, sans demander leur dû
Et sans plus repousser à quelques lendemains.
Et l’on a vu vite fait se carapater
Tous les enturbannés sans demander leur reste :
En défendant Bachar, c’est bien la chrétienté
Qu’il défendait aussi sans retourner sa veste.
Et nos pauvres deux nains, on les voit tout contrits
De ne pas être allés faire ensemble la guerre :
Ils ont manqué le coche et demeurent meurtris
Demandant à Poutine un pardon bien vulgaire.
Pour excuser leur abandon et leur traitrise,
Ils se sont présentés chez le maître arbitral,
Merkel a tendu sa main que Poutine a prise,
Hollande un modèle réduit de ses Mistral.
On les voit tous les trois réunis en photo :
Ils sont touchants, ces nains, ils me feraient pleurer
Si je ne savais pas combien ils sont patauds…
Mais en douce Poutine a bien dû se marrer. (7/11/15)