Quand parfois le doute traverse notre esprit,
Ou que dans quelque piège on croit bien qu’on est pris,
La vigilance usée, la volonté tarie,
Notre désespoir noyé dans quelque beuverie…

Quand le sort semble s’acharner sur tous nos pas,
Qu’un futur se dessine dans le seul trépas,
Qu’un éternel sommeil devient le seul refuge
Qu’on ne peut occulter par quelque subterfuge…

Quand l’horizon se bouche sans plus d’avenir
Et qu’aucune prière ne peut retenir
Le fil ténu qui nous tient encore à la vie
Et que sur le plateau la suite est desservie…

Il nous faut relancer alors notre machine,
Repousser le starter, redresser notre échine,
Affronter, poings levés, toute l’adversité
Et gueuler à l’envi notre pérennité…

Quand le sort nous accable et veut nous écraser,
Il faut nous redresser sans plus temporiser :
La victoire est au bout quand veille encor l’esprit,
Qui croyait nous prendre à son propre piège est pris. (18/01/17)