Quelle grande tristesse
Que de voir dans la presse
L’affliction de ce peuple
A ce point tant aveugle
Servile et avachi
Comme infantilisé
Et lobotomisé
Affaissé et gauchi
Je le vois défiler
Moutons bien agrégés
Et sous les banderoles
Danser la carmagnole
Il bêle des slogans
Contre un gouvernement
Qui bien sûr cèdera
Devant n’importe quoi
Que sont donc devenues
Ce qu’étaient les vertus
D’honneur et de travail
Dans ce morne bétail
Ainsi va le destin
Nous menant au festin
De canaille en penaille
De plate valetaille
Où est donc sa grandeur
Où est donc sa fierté
Lui qui dans sa splendeur
Guidait l’humanité
On a décapité
Pour la médiocrité
Ce qui de notre France
Faisait son excellence (23/07/2006)