L’Express titrait sur l’un des derniers numéros*
Ces mots du président, passant pour un héros
"La France triomphera de tous les périls"…
Le courage affiché m’a semblé puéril.
Il en oubliait un, mais qui reste premier,
Le principal bien sûr et toujours coutumier,
Car le péril majeur c’est lui, le président,
Il ne l’avait pas vu, il est en plein dedans !
Regardez-le sur le tapis, avec Merkel,
Forcée de le guider comme un petit teckel,
Allant à gauche quand il fallait prendre à droite,
Ses yeux tout embués jugeant la porte étroite…
Le cap était prescrit de baisse du chômage :
Mais louvoyant sans cesse, il atteint les nuages,
La barre incontrôlable, il va au gré des vents
Et tout au bord du gouffre il nous conduit devant.
Le péril le plus grand fut son avènement,
La gauche est sinistre**, jamais le mot ne ment :
Égaré, ébaudi, François ! Il est bien temps
De t’éclipser sans actionner le clignotant. (11/12/15)
* n° 3360 ** étymologie