On leur avait bien dit qu’on ne les voulait pas,
Mais ils sont arrivés et tous même à grands pas,
Franchissant les frontières qui n’existent pas…
Fallait-il qu’on prépare ainsi notre trépas ?
Ils ont tout dépensé pour avoir un passage,
Les passeurs savent la portée des ratissages,
Les djihadistes se mêlent à ces brassages,
La police se prête à ce bon polissage.
Tous les grands ministres, chacun de l’Intérieur,
Débitant leurs sornettes d’un air supérieur,
Se feront malgré tout botter le postérieur
Par ceux qui deviennent les meilleurs parieurs.
On se dispute encore alors sur les quotas
Pour ne pas laisser trop les choses en l’état,
Sachant sans le dire qu’on va à la cata,
Mais pour avoir au moins, moins d’impedimenta.
Mais de plus en plus grande se fait l’invasion,
C’est que sous l’auspice de belles illusions,
L’étranger devient le gène de perfusion
D’un pays laminé par sa propre érosion. (15/09/15)