"Plaisante justice"* qui traîne dans la boue
Celui qui, seul, contre la gauche est vent debout.
Le canard déchaîné allume l’incendie
De flèche empoisonnée et de sa perfidie.
Fillon était élu pour être président,
Mais c’en était bien trop, c’en était obsédant
Pour nos pauvres gauchos désormais sur les dents :
Il fallait à tout prix en faire un impudent.
Les cafards ont fouillé dans de vieilles archives,
Mais lui d’hésitations en timides esquives
Il prête la flan aux pires accusations,
Le couple crucifié de fausses assertions.
Mais cet acharnement ne fait que le grandir :
La droite se rassemble pour mieux l’applaudir :
Le canard en un couic s’écrasera contre elle,
Les corbeaux se tairont au vol de l’hirondelle.
La bave de tous ces pauvres canards boiteux
Qui expurge le mal-être de souffreteux
Les salira, puants, dans la fosse commune
Où ils caquetteront sur leur grande infortune. (30/01/17)
* Pascal. Pensées.294