"Oh ! Combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines"…
Macron est de ceux-là, parti au pas de marche,
Il a buté sur la toute première marche.
Il allait tout de go, portant son beau flambeau,
Flambant presque tout neuf, faisant toujours le beau,
Rameutant près de lui sordide valetaille
Qui pourrait le servir dans toutes ses batailles.
Son garde du corps, tout particulièrement,
S’est fait valoir par de douteux agissements,
Fidèle lieutenant pendant un trop long temps,
De s’en débarrasser il fut vite grand temps.
Mais tout comme Icare, il a brûlé ses deux ailes
A vouloir sans doute faire un peu trop de zèle :
Il n’en finit pas du haut de la stratosphère
De chuter, déconfit, dans l’impure atmosphère.
Macron aura vécu ce que vivent les roses,
L’espace d’un matin et de son amaurose :
Il laisse le pays en plein dans la pagaille
Et désormais bien loin de tout champ de bataille. (26/08/2018)