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ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

, popularité : 4%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Vendredi 18 septembre 2015

Document transmis par J. F. Paya

RÉSUMÉ DES CONCLUSIONS

G Pervillé explique l’événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et pourquoi pas de l’armée Française !) mais c’est toujours ainsi en Histoire, mais après il y a la volonté des hommes d’utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n’étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l’armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir ALN D’OUJDA.

Mais nous trouvons G Pervillé assez naïf en lisant les citations ci-dessous

"Enfin, certains veulent croire que le général de Gaulle aurait décidé, dès cette date, de favoriser Ben Bella en laissant ses troupes rétablir l’ordre à Oran, mais cette affirmation est démentie par de très nombreux documents officiels qui prouvent qu’à cette date précise, la politique française était fondée sur une stricte neutralité entre les diverses factions algériennes pour éviter le risque de recommencer la guerre."

Nous pensons qu’il aurait été irresponsable et impensable pour tout pouvoir politique" ex colonial" de ne pas essayer (même sous peine d’erreurs) d’influencer la prise de pouvoir dans "l’ex colonie" à fortiori lorsque le sort de la force de dissuasion va s’y jouer et nous demeurons convaincus que le pouvoir Gaulliste habile en double jeu n’a pas pu rester indifférent et "non acteur" dans la prise de pouvoir en 1962 en Algérie.

Il n’y aurait donc pas eu de responsabilité directe du gouvernement français dans ce qui s’est passé le 5 juillet 1962 à Oran.

VOUS AVEZ BIEN LU, AUCUNE RESPONSABILITÉ DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS CAR CE SONT LES CIRCONSTANCES QUI EN SONT LES CAUSES !

Guy Pervillé dit encore :

"La question que je me pose est celle-ci : ai-je eu raison de terminer mon introduction. Cette stratégie du pire, poursuivie jusqu’au 28 juin alors même que l’OAS d’Alger avait déposé les armes (et justifiée par l’idée folle de pouvoir conserver au moins un « réduit oranais ») aboutit, une semaine plus tard, à la catastrophe du 5 juillet ». Mais je maintiens que la guerre de l’OAS menée contre le FLN dans les quartiers musulmans tenus par celui-ci ne pouvait manquer de susciter des désirs de vengeance, non seulement chez les combattants et terroristes du FLN-ALN, mais aussi chez les civils qui partageaient les mêmes risques. Leur formulation est sans doute un peu trop abrupte, mais leur fond est-il ou non valable ?"(Suite .......)

"C’est là un point capital sur lequel insistent également tous les auteurs algériens, Karim Rouina, Fouad Soufi, ainsi que Saddek Benkada et les autres témoins interrogés par Pierre Daum.(évidemment) Il paraît largement négligé ou sous-estimé par la plupart des auteurs français, mais Jean Monneret reconnaît très justement les effets négatifs des attentats de l’OAS visant les quartiers musulmans. Ainsi, le harcèlement des quartiers musulmans d’Oran par l’OAS durant la période allant de la mi-février au 28 juin 1962 paraît bien être, sinon la cause directe, au moins la cause profonde du massacre du 5 juillet."(Fin de citation).

A notre avis non valable comme raisonnement trop simpliste, l’apparence n’étant pas la réalité (la terre est plate et le soleil tourne autour) et pour le moins un point de vue subjectif qui aurait pu s’appliquer dans d’autres régions de l’Algérie.

Bien sur les circonstances ont été habilement utilisées par les comploteurs, mais si les forces Françaises connaissant ces circonstances avaient signifié haut et fort qu’elles protégeraient leurs ressortissants comme c’était leur devoir le massacre n’aurait certainement pas eu lieu, et Pervillé à tort de dédouaner trop facilement les autorités Françaises et de sous-estimer l’élément déclencheur organisé et mis en route par les partisans FLN / ALN d’Oujda.
Posté par R Aresky/groupe de travail Oran 5 juillet 62.

MAIS D’AUTRE PART IL FAUT AUSSI FAIRE PART D’AUTRES DÉCLARATIONS CONTRADICTOIRES DE L’HISTORIEN

Sur un compte rendu de livres paru dans la revue Outre-mer, revue d’histoire, n° 380-381, 2ème trimestre 2013, Par l’Historien Guy Pervillé :

" Mais depuis quelques années, l’hypothèse d’une provocation menée par l’ALN du colonel Boumédiène pour discréditer le GPRA et aider à porter Ben Bella au pouvoir, soutenue depuis longtemps par l’un des principaux contributeurs de L’agonie d’Oran, Jean-François Paya,(PRÉCURSEUR THÈSE ET ENQUÊTE DEPUIS PLUS DE 40ANS ) contre le scepticisme de Jean Monneret, a reçu le soutien des historiens Gilbert Meynier (auteur d’une importante histoire du FLN) et Jean-Jacques Jordi.(ON PEUT AJOUTER LE TÉMOIGNAGE JP LLEDO Cinéaste ). Le livre de Guillaume Zeller permet au lecteur une bonne initiation à ces questions très complexes, mais il a aussi contribué à m’inspirer le projet de chercher à y voir encore plus clair.

Pervillé et la Préméditation ? Contradictions ? Hésitations ?

Guy Pervillé dit après avoir mis en doute la provocation à l’émeute et aux massacres commandités par les services de l’ALN d’Oujda (Ben-Bella étant un comparse) dit et écrit plusieurs fois (Et on est d’accord !) " Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens".

Puis message suivant : réponse à Viviane Ezagouri (familles de disparus)

"D’après ce que j’ai lu, il me paraît logique de supposer une volonté de vengeance venant d’une partie des chefs FLN de la zone autonome d’Oran qui auraient ORGANISES LA PROVOCATION initiale en l’attribuant faussement à l’OAS, mais aussi une participation de la majorité des Algériens armés .." BON ET ALORS !! on est aussi dans la théorie du "complot" (CONSTANTE DANS TOUTE L’HISTOIRE DU FLN/ALN) abhorrée par J Monneret en sachant que la partie du FLN d’Oran "légaliste" c’est a dire suivant les consignes du GPRA d’Alger était avec les scouts Musulmans et le syndicat UGTA (témoignages fournis)) organisateurs du défilé qui se voulait pacifique et sensé démontrer la maitrise et "faire valoir ce gouvernement de l’Algérie nouvelle. L’autre tendance partisane de l’État-Major d’Oujda (et donc provocatrice) y avait envoyé un émissaire dès le 1er Juillet sachant qu’à l’origine cet État-Major dans son communiqué ne parle que de la "date historique" 1er Juillet et qu’il a fait célébrer l’Indépendance en Oranie qu’il contrôle le 3 Juillet et donc prêt à saboter la manifestation du GPRA à Oran le 5 Juillet en vue de démontrer sa prééminence.

Une provocation semblant finalement être entrevue par Guy Pervillé qui reste dubitatif sur un "DEAL" ALN extérieur / Pouvoir Gaulliste mais nous avions précisé "de Facto" en hypothèse seulement difficile de prouver le deal mais tout se passe comme si ! Les effets justifiant la cause comme souvent en Histoire : il n’y aura jamais d’archives.

(L’ordre de consigner les troupes arrive la veille alors que Katz avait prévu dans la directive 99 du 20 Juin l’intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants" après l’indépendance (document cité) Besoin de l ’accord des putschistes d’Oujda opposés à certaines clauses d’Évian, mais présumés "plus à l’ouest" moins influencés par les soviétiques pour garder les bases militaires et d’essais. Jean Monneret et d’autres ne donnent aucune raisons spécifiques pour Oran, si non des généralités valables pour toute l ’Algérie pour un massacre "spontané" (alors que le film de JP Lledo et les études du docteur Vétillard nous apprennent qu’aucun ne le fut.)

Sur des questions ponctuelles ou il ne répond pas, aucun texte n’est valable dans ses annexes et ne sont pas clair, il suggère la responsabilité des Oranais provoqués par des musulmans qui posent leurs drapeaux et qui à leur tour les provoqueraient. Le serpent se mord la queue et on est hors sujet du moment

Posté par Garcia M /groupe de travail Oran 5 Juillet 62

Dans l’extrait de son livre "Une Ténébreuse Affaire " J-Monneret est plus enclin à admettre "la théorie du complot" que pour le 5 juillet il nous dit : Le 26 mars 1962 à Alger, une foule de Français d’Algérie manifesta contre l’action des forces de l’ordre dans le quartier périphérique de Bâb-El-Oued. Plusieurs sections du 4ème RT leur faisaient face et leurs tirs firent plusieurs dizaines de morts dans leurs rangs.

Cet événement dramatique sans aucun équivalent dans l’histoire récente de la France a précipité l’exode des Européens d’Algérie vers la France métropolitaine non souhaité par le pouvoir (à priori). Peu d’ouvrages ont tenté de faire la lumière sur cet incident gravissime (à voir).

Un silence quasi complet continue tout au contraire de régner tandis que la presse bien-pensante se tait sans vergogne. (Affaire Fr/Fr plus connue que le massacre d’Oran).

Dans ce livre nous avons tenté d’éclairer les épisodes qui sont à la source du drame tout en analysant la tortueuse machination qui est à l’origine de ce massacre délibérément ignoré par la France officielle." (J M)

SUITE DE NOS CONCLUSIONS INTERNES :

Pour la période transitoire dans l’attente d’un gouvernement Algérien il est facile de dire à postériori que l’ALN du Maroc n’avait pas besoin d’un prétexte pour prendre le pouvoir à Oran sans connaitre les réactions de la France. D’autre part il fallait éviter une trop grande concentration d’Européens à Oran qui leur faire peur pour s’affirmer comme force d’intervention devant l’armée Française (mais cela nous l’avons dit mille fois !) Quant à la division du FLN à Oran une délégation s’était même rendue à Alger pour contacter le GPRA (colloque de Jussieu par F Soufi et d’autres).

Extrait "les règles énoncées par la déclaration d’Évian générale et les déclarations jointes entreront en même temps en vigueur. L’Exécutif provisoire organisera, dans un délai de trois semaines, des élections pour la désignation de l’Assemblée nationale algérienne à laquelle il remettra ses pouvoirs " mais ce délai dura plus de deux mois à la vue des luttes Algériennes internes qui théoriquement rallongeait les pouvoirs de l’exécutif et le statut prévu en matière de maintien de l’ordre (possibilité pour les autorités Françaises "non utilisée" de défendre leurs ressortissants et supplétifs)

LES GARANTIES ÉTAIENT LA ET IL FALLAIT LES PRENDRE SANS OUBLIER LE ROBINET FINANCIER.

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

Voir en ligne : http://popodoran.canalblog.com/arch...