Aujourd’hui, comme hier, la même détermination à dénoncer l’obligation qui est faite au peuple de France de commémorer une illusoire fin du conflit Algérien.
Seuls les aveugles ne verront pas, sans ouverture d’esprit nul ne pourra comprendre notre sentiment face à cette ignominie.
Aujourd’hui, d’un même geste, dans la même communion, les combattants d’hier, de chaque côté de la Méditerranée, vont oublier comment on dissimule, des milliers de Morts, sacrifiés sur l’autel de l’abandon et de la trahison.
Chantez vos hymnes, et chantez les fort ! Qu’au moins, vous puissiez couvrir les cris de douleur des suppliciés, les cris de désespoir des détenus. Que l’ombre protectrice de vos drapeaux, protégeant vos consciences, cachent furtivement le souvenir d’un crime organisé dans "un silence d’état".