Des sentiments qui ont peuplé notre jeunesse
Un rêve fugitif éclos au coin du feu
L’éveil des sens nourri de cent mille promesses
Et la pâleur d’un jour sans foi et ténébreux
R. Comme un refrain de la vie
Voilà qu’à tire-d’aile
Le temps chaque seconde nous rappelle
Qu’au piège chacun est pris
De quoi donc est-on maître
Quand il faut se soumettre
L’efflorescence des amours de nos quinze ans
Les pleurs, les nuits, de nos trop grandes déceptions
Les jalousies, les tracas et tous les tourments
Et le soleil qui sombre au bout de l’horizon
Les passions déchirantes de l’adolescence
Le désir fou de défendre les grandes causes
Revendiquer le droit de désobéissance
Pourvu qu’on ait osé, pourvu qu’encor on ose
Que la flamme demeure et la vie avec elle
De chaque instant passé est forgé l’avenir
Nous sommes prisonniers de tous nos souvenirs
La trame d’un destin, le temps des ritournelles
Le poids de l’habitude étouffe notre flamme
Notre inquiétude tait les élans de notre âme
Le chemin se resserre au bout de notre course
Et nous laisse pantois, sans aucune ressource... (10/06/2005)