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N’AYONS PAS PEUR ! A PARIS, LE 26 !

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images (70)« Liberté, liberté chérie, combats avec tes défenseurs ! » C’est le sixième couplet de la Marseillaise qui devrait accompagner les manifestants de Dimanche. La manière dont aura été conduite la loi de dénaturation du mariage est avant tout la preuve que le système qui règne en France n’est pas une démocratie pluraliste. C’est le règne d’un pouvoir qui condense des groupes de pression, des partis politiques, et des médias. Les premiers imposent aux seconds une réforme, les seconds la mettent en oeuvre avec le soutien univoque des troisièmes, vecteurs de la pensée unique. La puissance du lobby à l’origine de l’absurde mariage entre des personnes de même sexe est considérable. Voilà un projet qui n’intéresse que très peu de personnes, puisque beaucoup d’homosexuels y sont indifférents ou opposés, dans un ensemble qui représente, au grand maximum, 2 à 3% de la population, un projet qui défie le bon sens, lequel considère le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme en vue de procréer, un projet qui va entraîner de nombreuses complications afin de satisfaire un désir d’enfant contestable, et qui parvient cependant à envahir l’espace médiatique et le champ politique au point de devenir la grande mesure du quinquennat de Hollande.

Jamais sans doute l’opposition à une loi n’aura été aussi manifeste. Des défilés et des rassemblements gigantesques, une mobilisation sans précédent, une ardeur et une inventivité sans relâche des opposants auraient dû amener le Président à écouter le Peuple et sans doute à l’interroger, avec l’appui du Parlement qui lui est dévoué, en ayant recours à la procédure référendaire prévue dans la réforme constitutionnelle de 2008 et dont la loi organique vient d’être-tardivement- votée. Ses prédécesseurs avaient renoncé à des textes devant l’ampleur des protestations publiques. Lui et son gouvernement sont passés en force. Des auditions bâclées dans les deux chambres accompagnées parfois de mépris à l’encontre des contestataires, un rythme précipité, un refus de tout compromis sur les amendements ont révélé la curieuse conception que la gauche se fait d’une démocratie parlementaire. Le rapporteur de la loi au Sénat a avoué : « la loi n’est que l’expression d’un rapport de force. » Et le Conseil Constitutionnel a avalisé cette cavalière ignorance de l’Anthropologie, lui qui s’entend toujours à chercher le détail juridique qui oblige à corriger partiellement une loi.

La première manifestation avait été minimisée par la police aux ordres, relayée par les médias. Une désastreuse opération avait été lancée en Somalie, comme par hasard, le même jour. Lors de la seconde manifestation, de prétendus débordements provoqués par une police usant d’une violence disproportionnée, avaient servi à ternir la réussite totale du rassemblement devant l’Arc de Triomphe. Afin de faire tomber la clameur, le pouvoir a, alors, accéléré le processus parlementaire de manière à ce que la loi soit votée avant la troisième manifestation. La manoeuvre est grossière : d’une part, on affirme l’inutilité des cortèges puisque la loi est passée et on fait appel, comme d’habitude à des sondages, qui disent que tel est l’avis de la majorité des Français. D’autre part, on cherche à dissuader les Français de manifester en soulignant les divisions des opposants, en feignant de croire à des violences, en dénonçant à l’avance l’extrême-droite à laquelle on associe le Printemps Français amalgamé dans la stigmatisation. Le même Valls, qui a été incapable de prévoir et de gérer la fête virant à l’émeute du Trocadero, prétend interdire la liberté de s’associer et de manifester au nom d’une démocratie qu’il piétine sans vergogne. Act Up au pouvoir, et le Printemps Français interdit ? Mais dans quel régime la France est-elle tombée ? Les médias acquis à la cause du lobby gay ont biaisé systématiquement la question. Les Français sont majoritairement favorables à la loi, ont-ils martelé, mais en oubliant de dire que les Français acceptaient le mariage, non l’adoption, que le mariage rend possible de plein droit. Les inepties de Bergé sur la location du ventre des femmes ou la soumission des consciences à la loi sont infiniment plus préoccupantes pour l’humanisme et la vraie démocratie, celle qui laisse vivre et parler Antigone, que les slogans du Printemps Français. Si celui-ci inquiète tant le pouvoir, c’est qu’il estime que le combat n’est pas fini et qu’il ne cessera qu’avec la chute des princes qui nous gouvernent si mal. Qu’un certain nombre de membres de l’agence électorale qui s’appelle abusivement ump quittent le bateau, il faut s’en féliciter. Que d’autres se rallient au langage de l’adversaire, nous y sommes habitués. Que Barjot barjote, c’est dans sa nature.

Mais il ne faut pas hésiter. Le pouvoir et ses complices utilisent tous les moyens pour entraver l’expression populaire. Ecoutons le pape polonais qui avait puissamment contribué au renversement des totalitaires dans son pays. Notre but est le même. « N’ayez pas peur », disait-il !

Voir en ligne : http://www.christianvanneste.fr/201...