Les politiques en France ont les idées larges,
Mais hélas leurs deux bras sont toujours bien trop courts,
C’est que leur élan est limité par des marges,
Quand ils veulent agir ils sont tous pris de court.
Il dessinent alors des plans sur les planètes,
Sachant qu’ils ne pourront pas les réaliser,
Ce n’est pas pour autant qu’ils lâchent les manettes,
Craignant que leur fauteuil ne soit ratiboisé.
Alors ils vont et viennent, montrant qu’ils existent,
Brassant l’air chaque fois en plus grands moulinets
Et malgré la bronca jamais ne se désistent,
Ils s’accrochent bien qu’ils opinent du bonnet.
Et le meilleur d’entre eux, vous l’avez deviné,
C’est notre président, pantin bien déglingué :
Il va, il court, il vole et déjà condamné
A s’écraser le nez en repassant le gué.
A sa décharge on le sait déséquilibré :
Un bras plus court que l’autre, il ne peut que tanguer :
Tant il a l’air souvent d’être un invertébré
On le voit, quand il marche, toujours divaguer. (27/03/16)