Qu’il plaise à Dieu que ma vengeance soit terrible,
Car les affres subies demeurent plus qu’horribles
Et la douleur appelle à la seule vindicte,
C’est la loi du talion qui, justement, la dicte.
Le pardon n’est jamais que conduite de lâche,
Quand l’équanimité ne veut que l’on se fâche,
Il faut être un pleutre pour ne pas ressentir
Une juste colère et ainsi se mentir.
A qui m’a fait du mal je veux porter des coups,
Pour que de ma souffrance il évalue le coût,
Je veux le voir plier, prier et supplier,
Quand, à genoux, il sera pieds et poings liés.
Je veux le voir pleurer de son humiliation,
De mes douleurs il n’y a pas de prescription,
Et le frapper à mort, ses yeux exorbités,
Pour que puisse revivre enfin ma liberté. (28/04/12)