Il y a quelques semaines, le lycée Angela-Davis a fait parler de lui : deux jeunes, dont un élève du lycée, ont été victimes d’une agression au couteau à proximité des grilles. Pourtant, les grèves qui émaillent le quotidien de l’établissement n’ont pas grand-chose à voir avec ce trop-plein de violence. Les revendications des professeurs grévistes demeurent très floues aux yeux de bon nombre de lycéens.
« Ça ne changera rien pour nous, peste une élève. Tout ce que je sais, c’est qu’on a le bac à passer à la fin de l’année, et qu’ils nous foutent dans la merde. Ils disent faire cela d’abord pour nous. Ils répètent que nous sommes traités comme des sous-élèves parce qu’on vient de la banlieue et des cités du 93. Mais, finalement, ils nous méprisent aussi ! » […]
Discours victimaire, justification des attentats... comment une équipe de profs d’extrême gauche prends en otage et manipule les élèves de 2 lycées d’IDF. (L’Express) ⬇️ pic.twitter.com/7LGIkyxqqP
— Damien Rieu (@DamienRieu) December 4, 2019