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Le Canada, ce laboratoire du chaos que l’Occident s’apprête à suivre

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Le Canada est traversé par d’importants soubresauts qui ne manquent pas d’inquiéter les observateurs informés sur ce qu’est réellement le Great Reset, au-delà des fantasmes sur ce sujet injustement accusé de "complotisme". L’instauration de l’état d’urgence pour briser la contestation des camionneurs, les saisies des comptes bancaires des opposants, la mise en place accélérée de l’identité numérique, sont des indices forts sur le scénario que la caste mondialisée a d’ores et déjà rédigé. C’est le scénario du chaos et de la mise des peuples sous une coupe autoritaire et liberticide. Ce qui se passe au Canada maintenant est aussi ce qui nous attend en Europe, notamment en France, dans les prochains mois.

Au moment où le Premier Ministre Trudeau annonce des blocages de comptes bancaires pour mettre à genoux les opposants, on comprend l’intention générale de ce nouveau dispositif numérique également prévu en Europe : rompre avec l’Etat de droit, et notamment la protection de la vie privée, et ostraciser socialement et financièrement tous ceux qui résistent.

Le Canada, passé de la démocratie à la tyrannie en quelques semaines

L’été dernier, nous avions diffusé une interview d’Yves Laisné qui vantait les mérites de l’état de droit au Canada. Jusqu’il y a quelques semaines, et même quelques jours, le Canada était un modèle de protection des droits naturels. La justice y avait le souci de protéger la propriété privée, notamment dans les conflits avec l’Etat ou dans les contentieux professionnels.

Depuis l’instauration de l’état d’exception par Justin Trudeau, la semaine dernière, pour briser le mouvement de résistance lancé par les camionneurs, ce pays du Commonwealth a bien changé…

On apprenait ce matin que les banques canadiennes avaient bloqué, sur décision du gouvernement et sans intervention d’un juge, 200 comptes pour un montant de 6 millions $ canadiens.

Cette violation du droit à la propriété privée donne une bonne image des moyens qui seront utilisés par les gouvernements mondialisés dans le monde d’après, celui du Great Reset. Le gouvernement ne se préoccupera plus des droits fondamentaux des personnes, récompensera autoritairement les obéissants et punira par tous les moyens ceux qui “dévient” du cadre.

C’est le spectacle de la tyrannie qu’offre désormais ce joyau de la démocratie d’antan.

La caste mondialisée déroule son agenda

Je l’ai signalé dans le premier chapitre de mon agenda du chaos, le Canada est l’un des pays où la caste mondialisée est la plus active au sommet de l’Etat, avec la parfaite bénédiction de Klaus Schwab et du Forum Economique Mondial de Davos.

D’ailleurs, le banquier qui s’exprime dans la vidéo d’introduction à cet article ne cache pas le lien direct entre l’identité numérique et le Forum de Davos.

Cette idée d’utiliser les données numériques pour combattre les dissidents, les appauvrir, les affamer, est explicitement issue des travaux menés à Davos chaque année.

Sans surprise, Trudeau et les autres Young Global Leaders (que nous avons listés dans le chapitre évoqué ci-dessus) du gouvernement canadien montrent clairement à quel agenda ils obéissent : vaccination obligatoire, diabolisation des non-vaccinés, rupture avec l’Etat de droit pour instaurer leur ordre et asservissement numérique définitif par l’intermédiaire des banques.

Ce qui se déroule là-bas n’est rien d’autre que le laboratoire du nouvel Occident, où les libertés sont devenues un vain mot, un simple slogan répété par un gouvernement autoritaire qui ne croit plus qu’à la violence “légitime” de l’Etat pour gouverner. La caste a décidé que l’intérêt général était de faire gagner de l’argent à Pfizer et quelques autres, au nom de son altruisme efficace, en vaccinant tout le monde sans se soucier des effets secondaires, et en écrasant les sceptiques.

Pour le reste, on mobilise les leçons de la Psychologie des Foules de Gustave Le Bon (1895), on hypnotise, on menace, on verrouille les médias à coups de subventions pour laver les cerveaux.

D’un côté, les lobotomisés qui en redemandent, de l’autre les derniers éveillés qui rasent les murs en attendant leur mise à mort sociale, symbolique et peut-être même physique lorsque le moment sera venu.

Le chaos comme arme de gouvernement

Mais ce qui nous intéresse particulièrement, dans l’affaire canadienne, c’est la recherche pour ainsi dire méthodique du chaos par la caste au pouvoir, afin de gouverner sans s’embarrasser de démocratie.

Si l’on regarde le récit factuel de ce qui s’est passé à Ottawa, on y découvre des éléments qui ne sont pas sans rappeler l’affaire des Gilets Jaunes : un pouvoir exécutif qui prend une mesure autoritaire dont il sous-estime la portée (l’éco-taxe en France, l’obligation vaccinale au Canada), une réaction populaire dont le pouvoir sous-estime à nouveau la portée, des blocages et des troubles sociaux majeurs, une sorte de sidération du pouvoir, qui débouche sur un sursaut autoritaire, puis une saturation des médias afin de justifier le pire.

En France, la police a éborgné à coups de LBD. Au Canada, l’état d’urgence permet de saisir les comptes en banque des opposants.

Tout se passe comme si les marionnettes au pouvoir étaient d’abord prises au dépourvu par l’agenda que le gouvernement profond déroule. Puis une sorte de “recadrage” intervient, où le dirigeant sur la sellette décide de donner la force et d’imposer un agenda en rupture avec l’état de droit.

On se souvient que, dans l’affaire canadienne, Trudeau a disparu plusieurs jours avant de revenir pour déclarer l’état d’urgence.

Que s’est-il passé durant cette séquence, qui rappelle le silence étrange d’Emmanuel Macron face aux Gilets Jaunes, durant l’hiver 2018 ?

Quelle que soit la réponse apportée à cette question, un mode opératoire unique se dégage : une mesure qui crée une rupture avec l’opinion publique, puis une reprise en main de la société par la violence d’Etat.

Tout indique que le chaos est désormais la meilleure opportunité pour les gouvernements soumis au Great Reset : c’est par le chaos que le gouvernement s’attribue des pouvoirs d’exception, sans plus se soucier de la démocratie.

Pourquoi le chaos est une méthode gagnante

Ce qu’il faut bien comprendre ici, c’est que le chaos comme méthode de gouvernement permet de gagner à tous les coups. On gagne au grattage, et on gagne au tirage.

D’une part, les gouvernements du Great Reset se sentent désormais autorisés à mettre en oeuvre leur agenda (sanitaire d’abord, numérique ensuite, et bientôt écologique) sans tenir compte des oppositions populaires, et en outrepassant systématiquement les contre-pouvoirs.

Le vaccin est salutaire, l’identité numérique est inévitable, la transition écologique est cruciale pour l’espèce humaine. Ces dogmes ne sont pas contestables.

Ceux qui ont des doutes, et pire, des oppositions, sont des complotistes irresponsables qu’il faut éliminer.

Si la pilule est trop amère, si les gens descendent dans les rues pour contester ce nouvel ordre, c’est une victoire pour le Great Reset, qui peut dès loors s’émanciper des apparences démocratiques et persécuter sans vergogne les opposants.

Au besoin, les gouvernements en place créent de l’opposition de diversion, qui identifient tous les “ennemis de l’intérieur”, pilote leur fichage et prépare les campagnes futures de répression.

Dans tous les cas, les gouvernements gagnent : ils imposent ce qu’ils veulent, et si ça résiste, ils imposent encore plus et réduisent méthodiquement les poches de résistance.

Ils gagnent donc à tous les coups, ce qui explique pourquoi ils aiment le chaos.
L’activation de la pulsion génocidaire

L’une des caractéristiques de cette stratégie du chaos repose sur un élément inattendu : l’activation de la pulsion génocidaire qui habite la majorité qui soutient le gouvernement, à force de propagande et d’hypnose collective.

La règle du jeu, que nous avons déjà décrite, est simple : le gouvernement adopte des mesures qui satisfont la majorité de la population mais oppriment la minorité. C’est ce que Saint-Thomas d’Aquin appelait la tyrannie.

Par des campagnes de propagande totalement orchestrées, la minorité est désignée comme responsables des problèmes. Des appels à la violence contre les “irresponsables” sont lancés et relayés.

L’objectif consiste évidemment à fracasser la société sur le rocher des boucs-émissaires. Le pouvoir récompense ses suiveurs, transforme l’Etat en machine partisane, et monte la majorité contre les minorités.

On connaît la logique discrète, intrinsèque, de ces raisonnements : il faut extirper du corps social le mal qui grouille en elle, au besoin par la violence.

La phrase d’Emmanuel Macron sur sa volonté “d’emmerder les non-vaccinés” a montré que cette activation de la pulsion génocidaire était indissociable de l’exercice autoritaire du pouvoir par la caste mondialisée.

Au Canada aussi, la haine de l’autre s’est exprimée. On relèvera par exemple cette phrase publiée par le Journal de Montréal, signée d’un anonyme :

Les irresponsables non vaccinés qui n’hésitent pas à fréquenter les lieux publics mettent notre vie en danger autant qu’un automobiliste qui prend le volant avec les facultés affaiblies.

Le danger, ce n’est pas le virus, c’est le non-vacciné, quand bien même les statistiques ont abondamment montré qu’un non-vacciné immunisé contre la maladie est beaucoup moins dangereux qu’un vacciné contagieux.

La suite des événements en Europe est désormais connue

Nous savons désormais à quelle sauce nous serons mangés, en France, après les élections présidentielles.

La vaccination obligatoire reviendra de façon compulsive, comme l’identité numérique prendra place, comme la transition énergétique d’ailleurs.

Nos sociétés devront entrer de force dans ces petites cases décidées autoritairement par l’élite au nom d’un dogme indiscutable.

Tous ceux qui résisteront seront désignés comme des dissidents, expropriés, privés de leurs biens et affamés.

D’ores et déjà en France, l’on me dit que des associations ou des groupes ont vu leur compte en banque autoritairement fermés pour dissidence.

Tout l’enjeu sera de savoir si nous sommes capables ou non de nous organiser pour résister, notamment en faisant sécession.

Voir en ligne : https://lecourrierdesstrateges.fr/2...