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La Désinformation, persuasion clandestine, propagande déguisée…

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

desinformationLa plupart des médias bombardent la même « information ». L’intoxication médiatique se produit. Les sondages vérifient la contagion des malades : ils sont convaincus. Tout est prêt pour le vote. Dans un état étrange d’hallucination, les électeurs vont s’avancer vers les urnes comme des zombies en répétant les mots-réflexes. Le tour est joué : le peuple est décérébré et la démocratie est enfin morte ! Exagération ? Non ! La manipulation de l’information par les groupes de pression dominants n’a jamais été aussi massive et efficace. Des signes superficiels la trahissent. Des exemples précis la prouvent. Malgré l’apparente diversité des médias, il n’y a plus guère de journaux d’opinion, mais des organes concurrents, les uns privés, les autres publics, dépendant de leurs financeurs directs ou indirects et employant des journalistes formés dans le même moule. C’est donc la ressemblance qui l’emporte sur la différence. Ce sont donc les mêmes événements qui vont être mis en exergue, et la mêmes qui vont être passés sous silence, la même fausse nouvelle qui sera publiée, et oubliée quand son démenti, lui, n’aura pas l’honneur de la presse. J’en ai fait l’expérience : lynché pour avoir rappelé qu’il n’y avait pas eu de déportation d’homosexuels en France durant la seconde guerre mondiale, je n’ai guère entendu les médias se racheter lorsqu’ils ont « appris » que j’avais raison. Le silence le plus total a régné lorsque Eva Joly a été condamnée pour m’avoir traité de négationniste (article de Bd Voltaire).

Or, le procédé est fréquent. Lors de la création et de l’implantation en Syrie et en Irak de l’Etat islamique, il était courant de présenter l’organisation comme une création du « régime » syrien. L’ennemi mondial du moment, Bachar Al Assad aurait sciemment vidé ses prisons des salafistes pour faire naître cette diversion et ce repoussoir. La proximité idéologique de « daesh » avec les royaumes wahhabites et néanmoins pétroliers, ses accointances avec la Turquie à la frontière, la présence dans ses rangs de cadres de l’ancienne armée irakienne n’étaient pas soulignées. La guerre féroce menée contre l’armée syrienne avec exécutions massives et usage de gaz a bien sûr fait diminuer l’intensité des accusations. Mais, on pouvait encore découvrir dans le Figaro (!) du 10 Mars 2016 une interview de Samar Yazbek accusant Bachar de tous les maux, et notamment « du massacre de son peuple par un chef honni ». « Les légions noires d’Allah sont une création cynique de Bachar » peut-on y lire. La libération de Palmyre par l’armée syrienne a depuis rendu ces propos bien suspects. On devine trop l’intérêt de certains pays à affaiblir un allié de la Russie pour être dupe (article de Média-Presse-Info).

N’étant pas lié au Front National, je me fais un devoir de donner un exemple qui le touche dans la personne de sa Présidente. Celle-ci a effectué une visite au Québec. Durant celle-ci, elle a été interrogée par une « journaliste » de Radio-Canada, Anne-Marie Dussault (video de Radio Canada). Canal Plus en a réalisé un montage d’une totale malhonnêteté intellectuelle destiné à une émission qui se veut drôle (Video caviardée par Canal + 2min/32). A partir de cette émission, le choeur de la bien-pensance française a cru devoir achever Marine Le Pen, qui aurait été laminée par son interlocutrice. Heureusement, une vraie journaliste canadienne, Sophie Durocher du Journal de Montréal, a rectifié le tir et montré que dans l’interview, c’est l’interrogée, littéralement mise à la question, qui avait eu le dessus, intellectuellement et moralement, sur une « journaliste » qui fait honte à la profession par son imprécision, ses préjugés, et son intolérance (article du Journal de Montréal). Il suffit de voir la totalité de l’échange pour en être convaincu, quelle que soit la sympathie éprouvée ou non pour Marine Le Pen. « C’est moi qui pose les questions » n’était pas loin de « j’ai les moyens de vous faire parler… »

Ces exemples doivent nous inciter chaque matin à un exercice salutaire. En bons Français, nous devons réveiller en nous le doute cher à Descartes. Par exemple, les révélations en provenance du Panama sont-elles précises, exactes ? Que signifie le mot « entourage » ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi Poutine est-il indirectement cité ? Pourquoi les Etats-Unis sont-ils épargnés ? Pourquoi le Panama avait-il été sorti de la liste noire en 2012 ? L’intelligence française a toujours reposé sur le sens critique. Il est dommage de la voir sombrer dans la panurgie d’un langage stéréotypé qui à force de « vivre ensemble » (mais, avec qui ?) et de mouvement citoyen ( ce que les étrangers, par définition, ne sont pas), cherche à nous abêtir.

Voir en ligne : http://www.christianvanneste.fr/201...