Bien sûr il lui fallait prendre quelque repos :
Aussi est-il allé au Fort de Brégançon
Et loin de tous soucis dont il eut bien plein pot,
Au calme des tempêtes et de sages leçons.
On le voit détendu, accueillant Theresa,
Le col de la chemise ouvert à d’autres vents,
Mais ce ne sera pas l’odeur des mimosas
Qui pourront lui servir de quelque paravent.
Car notre président, et quoi qu’on ait pu dire,
Ne pourra plus jamais connaître quelque trêve,
Poursuivi qu’il sera, et jusqu’à le maudire,
De ses nombreux faux-pas dont il faut bien qu’il crève.
Car sa décontraction n’est rien qu’un faux-semblant,
Traînant derrière lui odeurs nauséabondes
Qui le rattraperont bientôt de but en blanc
Et rendront sa faconde enfin bien moribonde.
… Les fortifications du fort où il s’abrite
Ne feront pas barrage à ses relents putrides,
Car les fanfaronnades bien vite s’effritent…
Reviendra en rappel le destin des Atrides. (4/08/2018)