A force de toujours s’entirebouchonner,
A force toujours de se mêler les pinceaux
Pour regarder partout s’il n’est pas couillonné,
Et si de la lumière il est dans le faisceau…
A force de toujours se tenir à carreaux,
A force de vouloir toujours se redresser
Pour se donner l’allure d’un godelureau,
Car tant ses raideurs le portent à traînasser…
A force de courir après le guilledou,
Tout essoufflé qu’il est de son bel embonpoint,
A force de jeter ça et là ses yeux doux
Pour marquer chez les femmes encor quelques points…
A force de croire indûment à ce qu’il dit,
Et de mensonges donc truffer tous ses discours,
A force de jouer sans cesse à l’étourdi
Pour éviter quelque sanction de Haute Cour…
A force, hélas ! A force… Il a perdu la face,
De Maître Patelin croyant jouer la farce,
Mais en en oubliant et jusqu’à la postface
Qu’il est déjà floué comme une vieille garce. (26/09/15)