Décidément, ils ne veulent pas lâcher prise . Plus le « peuple » se rebelle à juste titre contre les médias dits traditionnels et leur insupportable hégémonie culturelle (comme l’aurait dit le théoricien marxiste Gramsci), plus ces médias en rajoutent dans le politiquement correct devenu, comme tout le monde le sait aujourd’hui, une arme idéologique menaçant tous ceux qui ne sont pas membres des « minorités visibles » .
On trouve un exemple marquant de cet antiracisme dévoyé en néo-racisme anti-occidental dans les colonnes du magazine français ‘’L’Obs’’ daté du 9 mai dernier.
Dans un article indigent intitulé : ‘’De la couleur… enfin !’’, deux propagandistes des thèses indigénistes (il fallait se mettre au moins à deux pour écrire une page et demi de fumisteries tiers-mondistes ) Véronique Groussard et Marjolaine Jarry nous expliquent que : « Lassé des fictions françaises désespérément blanches, le public réclame plus de diversité à la télévision. Scénaristes et producteurs s’y mettent, élargissant l’imaginaire collectif… »
Si nous remplacions l’association péjorative et donc raciste des mots « fictions désespérément blanches » par celle de « fictions désespérément noires » (puisque les journalistes nous annoncent l’arrivée de séries avec « 90 % de noirs »), qu’ obtiendrions-nous alors ? Eh bien, certainement des plaintes pour discrimination raciale ! Deux poids, deux mesures !
Mais la télévision française va plus loin puisque les propagandistes indigénistes Groussard et Jarry nous vantent la nouvelle saison – sur la chaîne France 4 – de « Skam », l’histoire certainement palpitante d’Imane, « lycéenne noire et voilée » qui « illumine » la série. Groussard et Jarry se font ici les complices de ce que le journaliste israélien Zvi Yehezkeli dénomme le ‘’djihad silencieux’’ . Les deux journalistes vont jusqu’à oser reprendre à leur compte, puisqu’elle ne les dénoncent pas, les propos de la scénariste Baya Kasmi qui ne souhaite pas que la représentation identitaire soit « diluée dans un universalisme républicain ». Le mépris pour l’universalisme et le républicanisme (qui défend l’idée du bien commun !) est pourtant l’un des « marqueurs » de l’extrême droite, mais les bobos de ‘’L’Obs’’ s’accommodent fort bien de cette attaque verbale puisqu’elle sort de la bouche d’une femme d’origine algérienne (par son père)…
Il est ironique de noter que dans ce même numéro de ’’L’Obs’’, nous trouvons un article consacré au testament littéraire de Philippe Roth. Dans ce texte le journaliste Grégoire Leménager interprète les propos de Philippe Roth reniant l’aspect juif de son travail d’écrivain comme « un antidote au poison identitaire » .
Quelle belle bande d’hypocrites ! Le premier est Philippe Roth qui n’a cessé d’utiliser des thèmes ayant un rapport avec la judéité dans son œuvre et le second est Grégoire Leménager qui écrit dans un hebdo qui vante la beauté des identités noires et arabo-musulmanes mais dénonce la référence identitaire juive comme étant un « poison » .
Le seul vrai poison est le multiculturalisme que les affreux bobos nous imposent de force dans tous les domaines de la culture.
Refusons ce diktat raciste qui voudrait nous faire croire que les Blancs représenteraient le passé alors que l’avenir du monde serait incarné par le prétendu vitalisme de la jeunesse venue ou issue d’Afrique !
© Frédéric Sroussi (journaliste-essayiste) pour Europe-Israël.org