Daech est comme l’hydre qui se démultiplie :
Un bastion est détruit, deux sitôt sont construits,
Missions jamais au bout tout à fait accomplies :
Ils seront toujours là, comme nés d’une truie.
Héraclès n’est plus là pour lui couper la tête
Et nos grands stratèges de plus en plus s’entêtent
A discuter d’une stratégie qui pourrait
Enfin l’éradiquer en un ultime arrêt.
Il existe pourtant des bombes au napalm,
Ceux qui s’en sont servis n’ont pas eu droit aux palmes :
On pensait que ce n’était pas académique,
Il fallait aux assauts être moins dynamiques.
Il nous faudrait sans doute enfiler des gants blancs
Et aussi mieux savoir exposer nos deux flancs.
Dans les affrontements la politesse exige
Que rien ne soit laissé à ce qui désoblige.
Et ainsi l’hydre pourra se recomposer,
Avec cet animal il vaut mieux composer :
"Tirez donc les premiers, messieurs les assassins !
On courra après vous pour signer un blanc-seing." (13/09/16)