Mahmoud Abbas : des terroristes « ont été tués, emprisonnés ou blessés… dans l’intérêt d’un intérêt national et non pour des raisons personnelles ».

Alors qu’Israël pleurait ses soldats tombés au combat et ses victimes du terrorisme, de hauts responsables de l’Autorité palestinienne ont expliqué que l’Autorité palestinienne était « obligée » de payer les salaires de 6 000 terroristes palestiniens emprisonnés, ainsi que des familles de kamikazes et d’autres soi-disant « martyrs ». étaient des « soldats » qui avaient été « envoyés » par l’Autorité palestinienne et avaient agi pour « un intérêt national et non pour des raisons personnelles ». Ils ont surtout « reçu des ordres » de l’Autorité.

Le porte-parole de Mahmoud Abbas, dirigeant de l’Autorité palestinienne, Nabil Abu Rudeina, a admis : « Il est impossible d’envoyer un soldat à la guerre et de ne pas prendre soin de sa famille. »

S’exprimant au sujet de la situation financière difficile de l’Autorité palestinienne , Rudeina a déclaré le 16 avril à la chaîne de télévision israélienne Kan TV : « Israël doit comprendre cela. Il est impossible d’envoyer un soldat à la guerre et de ne pas prendre soin de sa famille. Nous parlons de quelqu’un qui agit en notre nom et reçoit des ordres de nous. « 

De même, Abbas lui-même a souligné « l’obligation » de l’Autorité palestinienne de payer les terroristes et leurs familles, les appelant « les martyrs, les prisonniers et les blessés ».

S’exprimant lors de la conférence de la Ligue arabe au Caire en avril, Abbas a déclaré : « Nous versons des salaires aux familles des martyrs, aux prisonniers et aux blessés depuis 1965. C’est parce qu’ils ont été tués, emprisonnés ou blessés parce que d’intérêt national et dans l’intérêt national, et non pour des raisons personnelles. Il est de notre devoir de prendre soin de leurs proches », a-t-il déclaré, selon la télévision officielle de l’AP.

Ces deux déclarations font écho à la demande d’Abbas en 2005 demandant à Israël de libérer tous les prisonniers parce que l’AP « leur avait ordonné de faire » ce qu’ils ont fait.

Abbas avait déclaré à l’époque : « J’exige la libération des prisonniers parce qu’ils sont des êtres humains, qui ont fait ce que nous leur avons ordonné de faire, nous – l’Autorité [palestinienne]. Ils ne devraient pas être punis pendant que nous sommes assis à une table pour négocier », a-t-il affirmé.

Abordant le terme « mains ensanglantées », Abbas a déclaré : « C’est la guerre. Un [c.-à-d. Israël] a ordonné à un soldat de tuer, et j’ai ordonné à mon fils, à mon frère ou à d’autres à s’acquitter de son devoir de résistance [un euphémisme pour terrorisme]. Il est un combattant comme tout autre combattant », a-t-il déclaré dans des commentaires diffusés par la télévision officielle de la PA.

Itamar Marcus, fondateur et directeur de l’ONG Palestinian Media Watch, a déclaré : « L’Autorité palestinienne a finalement admis ce que PMW affirmait depuis des années : en raison de la promotion générale du terrorisme et de sa récompense, l’Autorité palestinienne reconnaît que tout Palestinien qui commet acte de terrorisme contre les Israéliens et les Juifs agit sous l’égide de l’Autorité palestinienne.

« Il s’agit d’un aveu de culpabilité important et attendu depuis longtemps par Abbas et l’Autorité palestinienne. Bien que considérée par la communauté internationale comme un partenaire de paix honnête, l’Autorité palestinienne a réaffirmé sa responsabilité à l’égard de tout le terrorisme palestinien. Nous appelons la communauté internationale à tenir l’Autorité palestinienne et ses dirigeants responsables de leurs actes. «