Domino’s Pizza a fermé ses succursales en Italie . L’entreprise américaine s’était installée dans ce pays en 2015 a été obligée de fermer ses portes. La cause : une forte concurrence des pizzerias locales qui ont su s’adapter lors des confinements et de la réouverture de l’économie italienne .
Une situation qui montre l’importance de l’adaptation et surtout de répondre aux besoins spécifiques locaux. Cela démontre également que la grande taille d’une entreprise n’assure pas son succès face à des concurrents plus modestes.
L’implantation difficile de Domino’s Pizza en Italie
Comme le fait remarquer le New York Times : Domino’s Pizza Italia a ouvert son premier point de vente à Milan en 2015, via un accord de franchise avec une entreprise locale, ePizza.
Les avocats d’ePizza ont déclaré que la société avait été optimiste quant à son entrée sur le marché italien en 2015, « le deuxième plus grand marché au monde » de mangeurs de pizza, après les États-Unis. Lorsque l’entreprise a décidé de s’installer en Italie, le pays ne disposait pas d’un modèle de livraison à domicile structuré et à grande échelle, comme celui de Domino’s Pizza.
Mais, l’entreprise a émis un dépôt légal de bilan à Milan en avril.
Une adaptation des pizzerias locales face aux crises
Les confinements ont changé la donne.
En effet, pour survivre les pizzerias locales ont dû développer le secteur de la livraison à domicile. Si cet aspect était très certainement présent avant la crise liée au covid, il s’est intensifié suite à cette dernière. Les pizzerias locales ont su tisser des liens avec les entreprises de livraisons de nourriture.
Dès lors, le modèle que Domino’s pizza voulait mettre en avant en Italie a été récupéré par l’ensemble des commerces locaux.
Enfin, une autre explication donnée est l’attachement des Italiens aux pizzas locales, d’où une difficulté pour des entreprises comme Domino’s Pizza qui proposent des produits plus standardisés.
Au final, c’est la capacité des entreprises à bien identifier leur marché et à satisfaire leur clientèle qui l’emporte.