Inondée de menaces sur les réseaux sociaux, la lycéenne iséroise de 16 ans dont les critiques sur l’islam ont été massivement relayées se retrouve sans affectation scolaire, dans l’attente d’une solution du rectorat.
Mila est toujours cloîtrée chez elle. Dix jours après la publication de sa vidéo controversée, suivie d’une vague de menaces de mort et de viol, la lycéenne n’a pas réintégré son établissement de Villefontaine (Isère), où les attaques contre elle ont provoqué l’indignation d’une partie des élèves.
« Ça a choqué beaucoup de monde ici », a dit à l’AFP une élève de 15 ans qui l’a côtoyée. « Toute la France a vu sa vidéo… », relève-t-elle, souhaitant rester anonyme.
(…) « Une chose est sûre : le rectorat va devoir faire du sur-mesure », estime Rémy-Charles Sirvent, secrétaire national du SE Unsa au secteur laïcité. « Car à ma connaissance, une situation de harcèlement de cette ampleur ne s’est jamais présentée auparavant pour un élève ».
Ségolène Royal s’en prend à Mila : « Je ne suis absolument pas Mila (…) Elle manque de respect. Elle fait sa crise d’adolescence »
.@RoyalSegolene il y a une liberté de critiquer les religions mais ne partage pas #JeSuisMila
"Je refuse de poser le débat sur la #laicite à partir des déclarations d'une adolescente de 15 ans considérée comme le parangon de la liberté d'expression"
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— DimancheEnPolitique (@DimPolitique) February 2, 2020