Dans le Sahel, on créé en 1842 Ouled-Fayet, El-Achour, Draria, Kaddous et Koléa ; en 1843, Bouzaréah, Chéraga, Saoula ; en 1844, Baba-Hassen, Crescia et SAINT-FERDINAND. Ce centre de population, commencé le 20 octobre 1842 par des condamnés militaires au lieu-dit Boukandoura, officialisé par arrêté du 16 janvier 1843, est érigé en commune de plein exercice par décret du 19 avril 1894.

Le nom de FERDINAND est destiné à honorer la mémoire du fils ainé de LOUIS-PHILIPPE, le Duc d’Orléans, Philippe Louis Charles qui a participé en Algérie, en 1835, à la bataille de l’Habrah, où il a été blessé, puis à la prise de Mascara en décembre et de Tlemcen en janvier 1836. Le village de Saint-Ferdinand est situé à 6 km au Nord-ouest de Douéra, au centre du Sahel, sur un plateau de 120 mètres d’altitude, qui domine la plaine de Staouëli.

Territoire d’une ancienne ferme et d’une tribu émigrée, couvert d’arbustes et très propices aux pâturage. Bâti par les condamnés militaires, le village défend les abords de la plaine de Staouëli qu’il couvre parfaitement au Sud. Pendant la guerre, ce plateau, entouré de ravins profonds et de broussailles épaisses, était le refuge habituel des partisans indigènes qui, de là, se répandaient dans tout le Sahel et jusqu’à Bouzaréah ; aujourd’hui la sécurité la plus profonde y règne comme dans toute l’Algérie. La position, du reste, est par elle-même assez forte pour qu’on puisse se passer de défenses, contrairement au système adopté dans le Sahel.

Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité de la banlieue d’Alger peuplée en 1960 de 2 753 habitants dont 488 européens.

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Jean-Claude ROSSO