Les communes mixtes en Algérie ont été créées en 1875 et ont perduré jusqu’en 1956.
En Algérie française, les communes mixtes se trouvaient en zone rurale et se situaient au second niveau de division territoriale après le département, concurremment avec la commune de plein exercice. Cette circonscription de grande taille englobe une population algérienne nombreuse et une population européenne réduite. Apparue dans les territoires sous administration militaire sous le Second Empire, elle fonctionne ensuite en territoire civil sous un statut inchangé.
Elle est dirigée par un administrateur, fonctionnaire nommé, qui est assisté par une commission municipale avec des conseillers français d’Algérie et des algériens, qui sont d’abord nommés, puis élus. Cette commission n’a pas les compétences d’un conseil municipal, ses délibérations n’étant exécutoires qu’après l’approbation du préfet.
Le but était d’assimiler les douars en commune et ainsi leur permettre d’acquérir une expérience citoyenne.
En 1950, avant leur suppression définitive, elles sont 88 sur tout le territoire, Sahara algérien compris, peuplées de 5,2 millions d’habitants dont 48 000 européens.
BONNE JOURNEE A TOUS
Jean-Claude ROSSO