La région, dont MILA, était l’un des quatre grands castella qui assuraient la protection de Cirta Regina (CONSTANTINE) aux côtés de Rusicade (PHILIPPEVILLE), Chullu (COLLO) et Cuicul (DJEMILA) ; cette ville a pris plusieurs noms dans sa longue histoire. La mémoire écrite retient entre autres ceux de Milev, Milovitana, Mulium, Molium, Médius, Milo, Milah et Mila.
Après la guerre franco-allemande, beaucoup d’Alsaciens-Lorrains vinrent s’établir dans les villages nouvellement créés dans le Constantinois : En 1871, ALTKIRCH, en 1872, ROUFFACH, RIBEAUVILLE, EGUISHEIM, SAINT DONAT ; en 1873, CHATEAUDUN, COULMIERS, NAVARIN ; en 1874, DELACROIX et BELFORT.
BELFORT sur l’emplacement d’AÏN-TINN : Ruines romaines et source thermale, sur la gauche de l’Oued KOTON.
Ces nouveaux villages dont les noms rappellent aux émigrants alsaciens-lorrains la patrie absente, sont situés dans une région où les terres sont bonnes, l’eau abondante et le climat salubre. L’aspect actuel de ces villages, leur développement rapide, la prospérité des vignobles, et il en est de même pour beaucoup d’autres villages d’Algérie.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité de notre Algérie d’alors.
Bonne journée à tous.
Jean-Claude ROSSO