Ce matin du 26 mars 2014 à Saint-Seurin-Sur-L’isle (33), le temps n’était pas vraiment de la partie, mais nous avons échappé à la pluie.

La petite ville de Sain-Seurin, encore une fois cette année, témoin de la commémoration aux victimes du 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger, et de l’hommage rendu au Général Salan, n’avait jamais vu autant de pieds-noirs réunis au même moment et au même endroit.

Les Anciens Combattants et les participants à la commémoration s’étaient regroupés devant la mairie du village.
Puis, à partir de 10 h 45, nous avons été invités à suivre le long cortège, nous conduisant vers la place "Place du Général Raoul Salan", où se trouvent les stèles, précédés des porte-drapeaux.

Emus par l’hommage qu’ils allaient rendre à leurs compagnons d’arme et aux victimes de la tuerie de cette maudite date, mais heureux de se retrouver encore une fois cette année pour la 3ème fois.
Une pensée particulière pour tous ceux qui ont eu le courage de se déplacer, certains sont venus de loin.

L’hommage émouvant fait aux victimes par Monsieur Jean-François Collin président de l’ADIMAD, le prénom et le nom de chaque victime cités par Mr Collin et Mr Papadacchi, ne faisait que donner un peu plus d’émotion à ces instants de recueillement, devant les stèles du Général Salan et la stèle des Victimes du 26 mars 1962.

L’hommage au Général Salan, devant une foule attentive, émue, dans le plus grand respect.

Discours de Monsieur Marcel Bartomé, maire de la petite ville de Saint-Seurin.

Merci à Monsieur Jean-François BERENGUER et son épouse Nicole, pour l’initiative et l’organisation de cette journée mémorable, date tragique de notre Histoire.

La Marseillaise, le Chant des Africains, repris en chœur par tous les pieds-noirs présents, ainsi que ceux qui n’étant pas Pieds-Noirs sont des sympathisants convaincus de notre cause.

Rendez-vous en 2015, pour qu’il n’y ait pas de fin.

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J’ajoute une petite note, qui prouve s’il le fallait, que les pieds-noirs ont encore et toujours des ennemis :
Hier matin mardi 25 mars à 6 h 30, le téléphone sonne chez Monsieur le Maire pour l’avertir que les stèles du Général Salan et des victimes de la tuerie du 26 mars avaient été écrasées. Réaction immédiate de monsieur le maire d’aller faire vérifier s’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie. NON ! c’était tout à fait exact.
Les employés communaux ont pu récupérer les stèles les remettre en état, et à la place où nous les avons trouvées ce matin.
La bêtise, la méchanceté et l’idiotie n’ont pas de limites, mais elles ont sûrement des noms.......