Parlerais-je encore de notre président ?
Que nenni ! Il est mort : cela est évident.
Fantomatiquement, il joue à la télé
Un rôle qui n’est pas prêt de l’auréoler.
Le geste est mécanique, la pensée voilée
D’affaires qui couvent et l’ont bien vérolée…
Il croit pouvoir toujours jouer de suffisance,
Mais tout sonne faux dans son illusoire aisance.
Il joue le dernier acte de sa comédie :
Tout dans le geste ne trahit que perfidie,
Tronqué par une voix devenue dissonante,
Que ce soit à Paris ou même mieux à Nantes.
Il a beau s’ébrouer dans son grand marécage,
Sortir la tête haute en dernier astiquage,
Les joues s’affaisseront en un piteux rideau,
Trahissant des maux sans doute hémorroïdaux.
Je dis donc à Macron : "Aie au moins la décence
De partir avant un plus de déliquescence !
Personne ne t’en voudra et bien tout au contraire,
On pourra t’applaudir de te voir te soustraire". (7/02/2019)