Il a tous les éléments pour nous faire payer
La somme des impôts qu’il devra donc rayer
D’un passif qui deviendra pour lui bien actif,
L’Inspecteur des impôts se servant d’ablatif.
Il ne joue alors que d’une sale espionnite
Pour piéger celui qui, protégé d’eau bénite,
Se croirait à l’abri de ses malversations :
L’inspecteur est féru de grande suspicion.
Alors, pourquoi devrais-je encore m’éreinter
A chercher, à trouver quelque subtilité
Qui pourrait occulter sa si grande vision
De ce qu’il connaît bien de toutes diffusions ?
Je reconnais bien là quelque esprit bien tordu :
Chercher la moindre faille d’un malentendu,
Vous, Monsieur l’Inspecteur, voilà bien des années
Que je sais que de vous ma vie est condamnée.
Je porte un nom, hélas, qui sied mal à mon être :
Et le mien ne vit jamais que de son mal être,
Il reste condamné, et à perpétuité :
Rien ne le défera dans son éternité. (17/04/2019)