S’il y a quelque part, qui tire les ficelles,
Quelque dieu ou démon qui se dit tout puissant,
Qu’il m’entende enfin pour ne plus que s’amoncellent
Au long de mon chemin les malheurs florissants.
Je fais silence sur le superfétatoire,
Ces arnaques dont je fus toujours le sujet :
Ce n’est pas à genoux que j’irai au prétoire
Prier de réparer les trous de mon budget.
Ce n’est que de mon fils que je voudrais parler :
De son AVC il a gardé les séquelles,
Dérouté désormais, comme décervelé,
De paroles flottant sur le choix de laquelle.
Je le sais trop hélas tombé dans la détresse,
Devenu un zombi tout au milieu des siens,
Inapte à déjouer les manœuvres traîtresses
De proches devenus de pervers cliniciens.
Il garde sa fierté, ne voulant pas mon aide,
Il a la pudeur de ne pas se confier*.
C’est pour lui, dieu ou démon, qu’aujourd’hui je plaide,
Pourriez-vous aller jusqu’à la crucifier* ? (29/06/17)
* faire la diérèse