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Espagne : La guerre civile (1936/1939) n’est pas encore finie !

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Madrid, 21 août 2018, le ministre de la Culture, José Guirao, a confirmé que le conseil des ministres du vendredi suivant aborderait la question de l’exhumation des restes de Francisco Franco de la Vallée de « Los Caidos » (La vallée de ceux qui sont tombés), inaugurée le 1er avril 1959 par Francisco Franco, situé à 50 kms à l’Est de Madrid, gérée par des moines bénédictins, et surmontée d’une croix en granit monumentale, sur le sommet de la sierra de Guadarrama et visible jusqu’à perte de vue, où sont enterrés autour de lui environ 37.000 victimes de la guerre civile (1936/1939 – 27000 nationalistes et 10000 républicains), mais également le mausolée qui contient les reste de José-Antonio Primo de Rivera, fondateur de la « Phalange » et fusillé par les « Républicains » en 1936. Exécution qui a été l’une des raisons majeures du déclanchement de cette meurtrière guerre civile qui a fait plus de 200.000 morts, au cours des combats, sans oublier les dizaines de milliers d’exécutions et d’assassinats des deux côtés.

Le Conseil des ministres, avec l’appui du parti d’extrême-gauche « Podemos », qui approuve et soutien cette initiative, a voté cette exhumation.

Etait-il souhaitable, au moment où l’Espagne vit une crise majeure causée d’une part par l’invasion incontrôlée des migrants sub-Sahariens et Maghrébins, organisée et provoquée par la « mafia » du trafic d’humains avec la complicité implicite des ONG européennes et ce qu’elle apporte comme agressions, viols, vols, etc. et, d’autre-part, par les volontés de séparatisme régional, actuellement la Catalogne, soutenu justement par « Podemos ».

Le président momentané, Pedro Sanchez, a choisi de diviser les espagnols, sur ce sujet qui n’était pas d’une actualité brûlante, et soutenir sa propagande idéologique plutôt que d’assurer leurs intérêts et leur sécurité.

Il souhaite transformer ce site grandiose en « Mémorial des victimes du fascisme » et le convertir ainsi en lieu de réconciliation.

C’est oublié un peu vite que si le général Franco a gagné une très sanglante guerre civile, il a tout de même été le chef de l’Etat espagnol de 1939 à 1975, qu’il a fait de son pays l’un des leaders de l’Europe et qu’il a passé le pouvoir de sa pleine volonté.

Ce qui choque le plus les socialistes et les partisans de Podemos c’est que ce site illustre parfaitement la symbiose entre le « Franquisme » et l’église catholique.

Francisco Franco et José-Antonio Primo de Rivera, tous deux décédés le même jour, un 20 novembre, le premier en 1975 et le second en 1936, sont commémorés ce jour-là par des milliers de nostalgiques dans toute l’Espagne et même en plein cœur de la capitale, Madrid.

Ces dernières semaines de nombreuses voix espagnoles réclamaient, devant ce que devenait leur pays, un « nouveau Franco » !

Bien que la famille de Francisco Franco et l’église catholique s’opposent à cette exhumation, il est probable que ses restes seront transférés dans le caveau de la famille Franco, dans le cimetière du Pardo, près de Madrid, et que sa tombe, tout comme à « El Valle de los caidos », sera quotidiennement fleurie.

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2018/...