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Elections en Grande Bretagne : une claque mémorable pour l’antisémite Corbyn

, par  Sandra Wildenstein , popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article du début décembre 2019

A la tête des travaillistes, Jeremy Corbyn rêvait d’un Royaume-Uni à gauche toute et « antisioniste » décomplexé. Il a refusé de se prononcer sur le Brexit, et a laissé se développer un antisémitisme nauséabond au Labour. Il est aujourd’hui sur un siège éjectable : bon débarras !!

Les commentaires sur cette défaite cuisante sont partout dans la presse, et vous trouverez moult commentaires sur les problèmes causés par la neutralité de Corbyn sur le Brexit. Ce qui m’intéresse aujourd’hui c’est de rappeler comment cet antisémite a laissé son parti se déliter : les éléments droits dans leurs bottes sur le sujet de l’antisémitisme puant qui s’est installé dans ce parti avec Corbyn, sont partis, et les autres ont morflé, juste retour du bâton.

Voici un extrait d’un excellent article paru il a quelques jours dans Le Monde .

« Ils sont réunis, ce dimanche matin, pour le lancement du livre Forced out (« expulsés  »), et du documentaire du même nom, traitant des démissions de membres juifs – et non juifs – du Parti travailliste, se disant traumatisés par l’antisémitisme en son sein. »

« …Une dizaine d’ex-membres du Labour, juifs comme Dany Louise, conseillère municipale à Hastings, ou Dame Louise Ellman, ex-députée, mais aussi non juifs comme Joan Ryan et Ian Austin, également ex-députés, racontent pourquoi ils ont dû renoncer à leur engagement politique. Les mots sont durs, les témoignages émouvants. Harcèlement en ligne, députés et conseillers accusés d’être « sionistes  », collègues « obsédés par leur haine anti-Israël », dans le cas de Dame Louise Ellman, passant leur temps à lui demander des comptes sur la politique israélienne. Cette députée, en fonction depuis la fin des années 1990, a démissionné en octobre, n’en pouvant plus d’être traitée de « raciste  ». »

« La commission nationale à l’égalité et aux droits de l’homme a lancé en mai une enquête sur une possible « institutionnalisation » de l’antisémitisme dans le parti. Ses conclusions n’ont pas encore été rendues, mais le témoignage du Jewish Labour Movement (JLM, principale organisation juive du parti) a fuité début décembre, et il est édifiant.

Le parti n’est plus « un espace de sécurité » pour les juifs « depuis que Jeremy Corbyn le dirige, il en a fait un refuge pour les antisémites », assure-t-il (Rapport présenté par en préambule.Soixante-dix témoignages sous serment ont été compilés, répertoriant quantité d’abus, dont ces expressions « sioniste » ou « zio », devenues « communes » lors des réunions locales du parti. Le JLM, affilié au Labour depuis un siècle, a décidé de ne pas le soutenir durant les élections.

« Corbyn est assez clair : il hait Israël mais ne hait pas les juifs, il soutient le Hamas mais n’aime pas l’antisémitisme. Le problème, c’est que tous ne sont pas aussi sophistiqués dans le parti  », assure David Hirsch. »

Tout est dit, et gardons bien à l’esprit ce que la presse ne criera pas : Corbyn paie lourdement son antisémitisme. Il a perdu de nombreux soutiens, et n’a pas trouvé d’équivalent. C’est tant mieux, et je ne pleurerai pas un quart de seconde sur sa défaite : le Brexit avait perdu tout intérê pour moi, face à la puanteur qu’exhalait le Labour !!

Line Tubiana

Voir en ligne : https://www.europe-israel.org/2019/...