En Devoirs de vacances N°1 , on avait regardé la non cohérence du groupe social "Pied Noir" avec quelques explications et en Devoirs de vacances N°2, preuves à l’appui, on constate qu’il est évident que le groupe social existe et qu’il est mesurable ! Et en Devoirs de vacances N°3 - PN qu’ils disaient ! on y constatait que les européens d’Algérie existent dans leurs diversités, mais que les Pieds Noirs, les mêmes mais après l’exode, ne sont pas constitués en groupe social cohérent, les clivages d’antan perdurent, rendant toute action commune pratiquement impossible.
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Tout ça c’est bien beau, mais que faire et comment en sortir ?
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Car comprendre, pourquoi, comment et par quelle magie, les Pieds Noirs n’existent que pour leurs détracteurs, c’est bien, en sortir c’est mieux !
Quelles sont les pistes à suivre ?
La première piste à suivre est, sans aucun doute, celle qui définira CLAIREMENT les attentes des "éxodés" !
Il ne s’agit de la xième charte de revendication, mais bel et bien d’un discours précis qui engage sur le Passé, le Présent et l’Avenir.
Par ailleurs, ce discours pour atteindre sa cohérence, doit pouvoir être repris par n’importe qui, quelles que soient ses convictions personnelles !
En clair, quel est le DISCOURS POLITIQUE (au sens noble) des victimes de l’exode ?
Je vous propose un virage à 180° par rapport aux habituelles postures !
Que penseriez-vous de suivre la logique suivante ?
- Le peuple dit des Pieds Noirs et Harkis s’est trouvé déplacé massivement, par des faits historiques,
- Ce déplacement, sur la base la nationalité, a amené une grosse communauté (+ d’un million de personnes) sur le territoire de la métropole française,
- L’intégration s’est particulièrement bien passé, malgré quelques accrocs,
- la richesse humaine et professionnelle de ce peuple est venu enrichir notablement la population française, par l’apport de compétences, de spécialités et savoir faire,
- que cela soit dans le secteur privé ou les activités dans le fonctionnariat, ce coup de "sang neuf" a permis toutes sortes d’évolutions, très positives pour la société française.
Aussi, il apparaît injuste, inexact et socialement invivable, que la société française ne rende pas au moins deux hommages importants à cette communauté :
la reconnaissance effective de ses souffrances et malheurs, occasionnés par ce déménagement imposé et les dédommagements matériels et moraux liés,
la réhabilitation concrète et systématique de l’Histoire de ce peuple qui est la cible de vues, purement doctrinales, qui ignorent les époques et les circonstances d’alors.
La France est et reste libre de ses choix, mais il est logique que dans le pays dit "des droits de l’homme", elle sache reconnaître les apports faits sur son territoire par cette communauté nouvelle.
[**Nous restons, certes dans un scénario de "réclamations" mais nous faisons appel à la logique des faits, tels qu’ils ont pu être constatés. Et si nous apparaissont utiles ici... sans doute l’avons nous été ailleurs ?*]