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De la Concorde au chaos migratoire...

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J’imagine que vous suivez ce qui se passe en ce moment : Cette incroyable crise migratoire, ces dizaines de milliers de gens qui, il n’y a pas d’autre mot, envahissent l’Europe, ce million d’autres qui, en Libye, attendent pour embarquer, ces politocards et autres humanistes à la petite semaine qui prônent l’accueil pour tous... Vous suivez avec autant d’effarement que moi, j’imagine, tout cela. Entendez-vous aussi ces revirements et reniements de la part de certains politocards au premier rang desquels Président, l’hystérique de Matignon et le sinistre Cazeneuve... Ceux qui hurlèrent quand on ferma Sangatte et qui aujourd’hui vont ouvrir un camp de 1 500 places à Calais, des centres d’hébergement un peu partout et qui de ce fait et grâce à leur " Pour moi, l’accueil, c’est oui ! " ont créé un véritable appel d’air, ceux qui ne voulaient pas entendre parler d’une remise à plat des accords de Schengen, qui voulaient une Europe ouverte, qui ne voulaient pas entendre parler de quotas, etc... Vous les entendez tous ceux-là qui, sans vergogne, en appellent aujourd’hui à ce qu’ils bannissaient et condamnaient, il n’y a pas si longtemps... Celui qui aujourd’hui ose dire : " Il faut des contrôles aux frontières de l’Europe "... Oui, tous ceux qui ont fait croire à leurs électeurs qu’avec eux, ce serait mieux et que surtout il ne fallait pas écouter les fadaises du camp d’en face...

Moi, à l’époque, il y a un peu plus de trois ans, j’ai écouté et je me souviens parfaitement de ce qu’il avait dit, celui du camp d’en face :

La situation de l’Europe et l’état du monde ne nous laissent aucun droit à l’erreur. Une course contre la montre est désormais engagée avec au bout le risque de la crise économique, de la désintégration sociale, du déclin de l’humanisme. Les crises qui se sont succédées depuis quatre ans sont des avertissements que nous devons entendre. Je le dis avec gravité, ce qui est en jeu, c’est la survie d’une forme de civilisation, la nôtre, dans un monde où la passion exclusive pour les gains du court terme et les crispations identitaires s’affrontent de plus en plus violemment, préparant, si l’on n’y prend pas garde, les grandes tragédies du futur. 

Comme à l’orée de la Renaissance, des Lumières ou de la Révolution industrielle, nous n’avons pas le droit de manquer notre entrée dans l’ère nouvelle que préparent les bouleversements d’aujourd’hui. Si nous ne voulons pas prendre le risque de perdre notre agriculture, nos usines, nos emplois, notre art de vivre, d’aimer et de penser, notre culture, notre littérature, notre langue, tout ce à quoi nous tenons, tout ce dans quoi nous avons mis tout le génie de la France depuis des siècles, nous devons, sans biaiser, tirer les conséquences de ces crises terribles que le monde vient de connaître. (...) 

Je crois du plus profond de mon âme que la France n’est pas seulement le nom d’un pays, la France c’est le nom d’une civilisation. Quand on entend France, on entend Molière, Voltaire, Chateaubriand. La France n’est pas un pays comme les autres. Quand on entend France : On entend la prière de Péguy à Notre-Dame de Chartres : « Deux mille ans de labeur ont fait de cette terre un réservoir sans fin pour les âges nouveaux. » On entend liberté, égalité, fraternité. On entend le cri de Valmy. On entend la Grande Révolution disant au monde « le bonheur est une idée neuve » parce que le bonheur est une idée française. On entend la voix de Napoléon dictant le bulletin de victoire au Soleil d’Austerlitz. On entend le « non » du Général De GAULLE le 18 juin. On entend la voix d’Aimé Césaire jetant Racine, Zola et Hugo à la figure des censeurs de Vichy. Nous sommes les héritiers de cette France-là ! Nous n’avons pas le droit de laisser dilapider cet héritage. (...) 

A l’heure où il nous faut affronter les conséquences de la crise, je vous le dis (...), ce serait folie d’affaiblir notre modèle républicain.Nous n’accepterons jamais le communautarisme. A l’heure où nous avons besoin de cohésion, nous ne laisserons pas détruire les institutions qui fondent la République : je parle de l’école et de la famille. (...) 

Mais nous avons commis une erreur pendant trente ans en passant la Nation par pertes et profits alors que dans la mondialisation, partout, ce sont les Nations qui tiennent le premier rang parce qu’elles sont portées par un élan collectif qui leur donne une force irrésistible dans la compétition mondiale. Dans la compétition mondiale, les pays qui réussiront sont les pays qui attacheront du prix à l’idée de Nation. La Nation française, c’est l’avenir de la France. Nous avons eu tort en Europe de négliger les frontières, tort d’élargir et d’ouvrir nos marchés sans contrepartie. Si les frontières extérieures de l’Europe ne sont pas protégées contre une immigration incontrôlée, contre les concurrences déloyales, contre les dumpings, il n’y aura pas de nouveau modèle français et il n’y aura plus de civilisation européenne. Si nous avons fait l’Europe, c’est pour être protégés, pas pour laisser détruire notre identité et notre civilisation. J’ai dit ma détermination à faire changer l’Europe sur la question des frontières. J’irai jusqu’au bout. J’irai jusqu’à suspendre s’il le faut, les accords de Schengen et à rétablir des contrôles ciblés à nos frontières.(...)

Je revendique pour la France le droit de choisir qui elle accepte sur son territoire. Je revendique pour la France le droit de défendre ses valeurs, sa culture, sa langue, son modèle républicain, son identité. Parce que défendre son identité, défendre sa civilisation, ce n’est pas honteux c’est légitime. Quand on oublie d’où l’on vient et qui l’on est, comment peut-on savoir où l’on va ? La défense de ses droits, c’est ce que la France attend de l’Europe, c’est ce que la France demande à l’Europe. Mais la France le dit à ses partenaires, elle ne renoncera pas à les défendre elle-même si l’Europe ne les défend pas. Je veux aller plus loin encore. Je veux poser (...) le problème des frontières. Mes chers compatriotes, C’est à votre cœur et à votre raison que je veux m’adresser enfin. A votre cœur, parce que ce qui nous réunit ici, c’est l’amour de la France. A votre raison, parce qu’il faut que le choix soit clair et que ses conséquences soient comprises. Deux voies sont possibles. L’une imposera les solutions du passé. (...) L’autre voie, c’est celle qui sera tournée vers l’avenir et qui tirera les leçons des crises. Entre le nationalisme et le laissez-faire, je vous propose pour la Nation la voie raisonnable de l’unité et de l’ouverture au monde. La vocation de la France n’est pas de s’effacer ou de se taire. (...) Par-delà les siècles la grande voix de Victor Hugo nous dicte le programme de l’avenir. Ecoutons-le. « Une liberté sans usurpations et sans violences, une égalité qui admettra la croissance naturelle de chacun, une fraternité d’hommes libres, l’application du principe qui veut que tout homme commence par le travail et finisse par la propriété, le respect de l’héritage qui n’est autre chose que la main du père tendue aux enfants à travers le mur du tombeau, l’ordre comme loi des citoyens, la paix comme loi des nations ». Il n’y a rien à changer, il n’y a rien à retirer. C’est cette France-là dont nous voulons être les héritiers. La France de Victor Hugo et du général De Gaulle, la France qui regarde vers l’avenir, la France qui choisit le progrès, la France qui veut se mettre au service de toute l’humanité, cette France c’est la vôtre. Mes chers compatriotes, Prenez votre destin en main ! Levez- vous ! Prenez la parole ! "

C’était le 15 avril 2012, il y a à peine 3 ans et quelques mois, à la Concorde... A la Concorde, puis au Trocadéro, ce sont des drapeaux bleu-blanc-rouge qui flottaient quand quelques jours plus tard claquaient au vent, à la Bastille, des drapeaux étrangers. Et à cette époque là, on ne parlait quasiment plus de Calais... Et depuis, rien. Rien n’a été anticipé, rien n’a été fait pour éviter ce chaos migratoire. Et pourtant, tout était prévisible, la preuve !

Folie passagère 2903.
D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez voila.fr

Voir en ligne : http://corto74.blogspot.com/2015/09...