Quand on a pris sa douche, il faut s’essuyer vite
Car les moustiques, c’est ainsi qu’on les évite :
Ils naviguent toujours dans les airs bien humides
Et on pourra ainsi les rendre plus timides.
On ne prendra jamais assez de précautions
Pour éloigner ces bestiaux toujours en fonction :
Ils sont là qui guettent quelque nouveau butin
Devenant les vainqueurs de leur sale scrutin.
Ils volent souvent tout comme en une escadrille,
Et tenir en sa main une vieille espadrille
Ne les arrête pas… et se gorgeant de sang
Rendra leur vol hélas ! bien plus assourdissant.
Je les entends venir comme ces vieux stukas,
Vrombissant de très loin, ne faisant aucun cas
De notre prévenance à bien les arrêter :
Ils fusent, piquent et nous voilà tout déboutés.
Ces bestioles manifestent toujours leur rage :
On veut s’en prémunir, mais ils nous découragent,
Tourbillonnant toujours dans leur sale musique…
La dengue me menace, me voilà amnésique. (17/12/2018)