Le dîner du CRIF ne fut pas très convivial,
Et quelques envolées frisèrent le trivial :
Et oui : affirmer que c’étaient des musulmans
Les auteurs d’attentats, combien c’est infamant !
Car tout de même il faut bien faire un distinguo :
L’amalgame est aisé, car leurs alter ego
Ne sautaient n’être rien que quelques islamistes
Que l’islam condamne comme des extrémistes.
Et le président de prendre le mors-aux-dents,
Quand le grand rabbin de France, restant prudent,
Accepte la rencontre avec le Boubekeur,
Toujours prêt à prier, la main sur son grand cœur.
Le dîner du CRIF fut-il un dîner de cons ?
Aura-t-on à la fin franchi le Rubicon ?
Toujours est-il qu’une belle poignée de mains
Nous promet, nous dit-on, de meilleurs lendemains.
Hollande aura scellé la réconciliation
De ces deux religions de ses compromissions…
La paix soit avec vous, Monsieur le Grand Recteur !
Les juifs seront bientôt de vaillants déserteurs. (25/02/15)