Il l’a dit : "La France n’est jamais aussi belle
Que lorsqu’elle se conjugue au passé" : il bêle,
Reconnaissant ainsi en un cruel aveu
Ce que le peuple affirme de son désaveu.
Son échec est patent et il le reconnaît,
Ignorant la portée d’un discours de benêt,
Sans parler d’un français toujours bien malmené
De par ses ronds de jambe et de ses moulinets.
Sa comparaison de stupide vibrion
Disant d’un trait "c’est comme si nous voudrions"*
Me laisse encor pantois, me blesse et me sidère,
Au secours, Vaugelas ! Venge cette misère !
De tergiversations et de contradictions
Il fait le florilège de malversations,
Jugeant les défauts de quelques prédécesseurs
Qu’il reconduit d’emblée en plus grand connaisseur.
La porte de sortie, heureusement pour nous,
Est enfin toute proche, il est bien à genoux
Peut-être aura-t-il un besoin de repentance
Avant de mériter justement la potence. (5/05/16)
* sic