Ils ont subi la défaite aux municipales,
Dans la foulée, la déroute aux européennes,
Les sénatoriales les ont rendus plus pâles,
Ils errent déconfits dans la triste géhenne.
Un "camouflet" de plus pour notre président,
Un "désaveu cinglant" pour le gouvernement,
On voudrait bien les plaindre, ces pauvres "sans-dents",
Mais j’en ris tant est drôle ce retournement.
Bien sûr les ténors de la gauche minimisent
Cette déculottée, la dernière surtout,
Car la Haute Assemblée n’a jamais la main mise
Sur les décisions que prendra le fourre-tout.
N’empêche qu’à défaut de resserrer les rangs,
D’aucuns dès maintenant serreront bien les fesses,
Car pour la gauche tout devient désespérant,
De leur branlée je ris, eh oui ! Je le confesse.
"Moi, président", dit-il, c’était en d’autres temps,
Pas si lointain d’ailleurs, juste plus de deux ans…
Moi, président, ne serais-je qu’un charlatan,
Moi, qui dans la farce étais bien omniprésent ? (28/09/14)