« L’armée française a
poursuivi sa progression vers le nord du Mali à une allure record et atteint la
frontière algérienne. Dans moins de deux mois elle se trouvera devant Marseille
et pourra libérer cette ville des terroristes qui l’occupent »
Cette boutade peut prêter à sourire mais elle reflète l’exacte vérité :
il est impossible d’éradiquer les groupes terroristes par une opération
militaire, aussi bien préparée et bien menée soit-elle.
Il est évident que l’intervention de l’armée française au Mali était
absolument nécessaire. Sans cette intervention Bamako serait aujourd’hui aux
mains des terroristes et le Mali un pays totalement soumis à la « Charia ».
Les groupes terroristes se sont effacés devant la puissance militaire mais n’ont
pas disparu et ils interviendront de nouveau dès le départ des « Français ».
Au Mali ou ailleurs.
Il faut combattre le
terrorisme islamiste là où il se trouve mais il ne faut pas l’aider à s’installer
là où il ne se trouve pas. Or c’est
ce que font les occidentaux depuis quelques années parce qu’ils n’ont toujours
rien compris à l’Islam.
La religion musulmane, dans tous les pays où elle est exclusive, est une
dictature politique qui impose « ses lois ».
Il n’existera jamais de pays
musulmans à direction démocratique et laïque.
Les pays occidentaux ont applaudis, et applaudissent encore, à l’éclosion
des « printemps Arabes ». Ils refusent ainsi la réalité des faits : dans tous les pays
d’où ont été chassés les « dictateurs » se sont imposés immédiatement
les « salafistes » (ainsi
aujourd’hui la Tunisie, l’Egypte, la Libye et hier l’Irak, le Yemen et l’Iran et demain la Syrie où ils sont déjà sur
le terrain)
Et ce qui est plus grave c’est que tous ces pays pour lesquels nous pensions
être intervenus « dans leur intérêt »
se retournent contre nous dès que nous nous attaquons aux fanatiques de leur
religion et nous demandent de « dégager » et de nous mêler de nos
affaires.
Et c’est bien ce que nous devrions faire…nous mêler de nos affaires.
Cela nous aurait évité sans aucun doute de nous mêler de la Libye hier
et par conséquent du Mali aujourd’hui.